On retrouve là toute l'extravagance de l'univers Burton, où s'entrelacent poésie et glauque dans un décor en carton-pâte. De même, les créatures rappellent à l'ordre le dessin des personnages entourant Frankeenweenie.
L'intrigue est des plus pimentées: un jeune couple contraint de hanter leur maison pendant 125 ans aux côtés des nouveaux proprios, insupportables. Afin de s'en débarrasser, Ils font alors appel à un drôle de loustic mort-vivant, qui donne son nom au film. Grimaces et monstres bizarres au rendez-vous !
A relier avec Dark Shadows pour le côté cohabitation avec sorcière et vampire (ici avec fantômes et autres bio-exorciste). Beetlejuice est ici campé par un Micheal Keaton totalement déjanté, à mille lieues de son Batman de 1989, Burton toujours.
La question que tout le monde se pose: Et si Johnny Depp il y avait eu sous le chapeau ? Un style vestimentaire plus très loin du chapelier fou d'Alice pour un personnage haut en couleurs. Nul doute que le costume aurait été sur mesure...
Il ne manquait plus qu'une Winona Ryder pour compléter le casting, de la couleur, des jeux de lumière soignés, et un scénario rempli de farces et de caractères originaux. Vous avez là toute la quintessence d'un Burton.