Préliminaires d'une James Bond girl à poil dans l'espace, féministes s'abstenir !
Cela fait maintenant plusieurs années que j'ai Barbarella en ligne de mire et Dieu que ce film tient ses promesses. Alors oui, avouons-nous le tout de suite, ce n'est pas un chef d'oeuvre, mais quel joyeux bordel !
Faut dire que c'est tellement kitch et daté que ça en devient franchement drôle (même si je pense que ça devait l'être également à l'époque). Chaque scène c'est plus ou moins la même chose, Barbarella arrive dans un environnement en latex et carton pâte, elle rencontre un type, elle couche avec lui, pour expérimenter le sexe sans pillule (ce qui lui permet de résoudre tous les problèmes du monde), elle se fait capturer, elle tombe dans un autre environnement avec encore plus de carton pâte et de latex...
Si ce n'est pas fabuleux ?
Mais le plus fabuleux, c'est la scène d'introduction, on voit Barbarella enlever sa combinaison, on voit ses mains (moarf), puis ses cuisses, puis sa tête (vous sentez l'intérêt grandir), elle est nue, elle flotte dans son vaisseau, les lettres du génériques cachent son corps et là... subrepticement : ses seins ! Je suis comblé ! Je ne pensais pas voir les seins de Jane Fonda un jour ! Voilà chose faite ! On notera le président qui lui dit qu'il n'est pas la peine qu'elle s'habille... Vil coquin !
Le personnage est génial, il est nul, il ne sert à rien, elle ne sait ni se battre et n'est pas intelligente non plus... le seul truc qu'elle sait faire, c'est de déshabiller et baiser. Comme dans la vraie vie !