California Dreamin'...on such a time of financial crisis
QUATRE HEURES. Quatre heures. Bon, à vrai dire, j'ai plus senti (littéralement) les deux premières heures passer à cause d'un voisin malodorant - qui a quitté la salle au milieu de la séance pour ne plus jamais revenir, mon sens olfactif a donc survécu.
Cela dit, je ne comprends pas tellement pourquoi faire aussi long (mind you, je me fiche un peu de la longueur en général...je suis une fana de Terrence Malick par exemple). Disons que le documentaire est un enchainement de (longs) plans montrant divers aspects de la communauté que forme l'université de Berkeley: réunions des personnes en charge de l'administratif / cours / étudiants allongés au soleil ou jouant au yoyo / encore des cours / une réunion parlant de la crise économique / des étudiants qui parlent pendant un cours / une séquence où des personnes jouent de la musique/ etc /. Sans voix-off pour donner une ligne directrice ou une trame de fond.
L'une des choses que j'ai pu noté, et qui est peut-être différente de la situation en France (enfin, je n'en sais rien en fait, c'est juste une hypothèse), c'est que lors des réunions administratives, "là-bas" il y a toujours quelqu'un pour souligner l'aspect positif de telle ou telle mesure; même s'ils dealent avec des problèmes pas faciles, ils ne râlent pas devant le travail à accomplir. Ils restent tout sourire.
Ce que j'ai aussi bien vu, et ça ça me fait toujours rêver depuis que je suis petite et que je vois les campus dans les séries américaines, c'est le côté petite ville, ou communauté, qu'ont les fac anglophones.
Et puis, je ne sais pas quand le documentaire a été filmé, ni pendant combien de temps, mais...il fait toujours beau et chaud là bas ou quoi ?!
Bref, je m'attendais à voir des étudiants en proie au stress, addicts au Redbull et à la Ritalin, mais à part les élèves issus des communautés minoritaires qui rapportent une certaine discrimination parfois, et les problèmes concernant les tuitions fees exorbitants....RAS.