Au-delà de son casting exceptionnel, le film éblouit notamment par ses couleurs splendides, comme le laissait présager sa bande annonce. Le décor, une bourgade dans l'Amérique des fifties, déploie une palette allant du bleu-vert pastel au corail flamboyant, sur le fond ocre du désert. Deux espaces narratifs (l'intrigue principale, et le récit de sa création) dialoguent tout au long du film, et finissent par communiquer. On peut de fait reprocher à Asteroid City sa densité: difficile de faire tenir une articulation si complexe en 1h40... On regrettera alors que le film ne soit pas un peu plus long, ou bien on pointera la nécessité d'un second visionnage... ce qui est un plutôt joli défaut.
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