Asteroïd city est le 11e films de Wes Anderson. Après un The french dispatch qui ne correspondait pas aux attentes de tout le monde et pour de bonnes raisons, Wes revient avec sa proposition la plus anarchique tout en conservant l’univers qu’il s’est forgé en presque 30 ans.
Asteroïd city nous plonge dans un récit futur dans une ville éponyme et imaginaire aussi belle que cartoonesque. Une esthétique léchée au possible, un cadre qui pourrait s’apparenter à un film pour enfant. Asteroïd city possède un vrai écosystème, un nouvel univers tout en conservant les codes du monde réel.
Wes Anderson sort plutôt bien de sa zone de confort pour proposer quelque chose nouveau, difficile à la compréhension au premier visionnage, on retrouve cela dit les thèmes familiaux, l’enfance et d’innombrables références au cinéma. En sortant des sentiers battus, il signe ici un film chaotique mais aussi le plus attendrissant de sa carrière. C’est réellement un pur bonheur de retrouver quelque chose de nouveau dans le cinéma de Wes Anderson quand l’on pensait qu’il en avait déjà fait le tour depuis bien longtemps.
Tous les acteurs ont leur rôle à tenir, contrairement à TFD qui faisait plus office de fourre-tout sans réellement de but. On ressent qu’ils prennent à cœur leur rôle afin de renforcer cet univers.
Monté comme une immense pièce de théâtre avec ses trois actes et son épilogue, le récit nous plonge dans une aventure où les réflexions en deviennent presque caricaturales. Malgré son apparence enfantine, il n’en reste pas moins un film puissant et émotionnel où les personnages se sentent perdus dans l’immensité du monde qui les entourent.