ARQ
5.7
ARQ

Film DTV (direct-to-video) de Tony Elliott (2016)

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Le terrain et d'ors et déjà glissant de par le sujet de la répétition temporelle. Certes c'est vu et revu, et comme bon nombre de critique il se fait un peu jeter des tomates sur la place publique.


Rappelons que c'est un film avec peu de budget. Petit budget signifie grossièrement pas de tête d'affiche (dieu merci) et pas d'effets visuels numériques tape à l’œil pour que le film soit plus digeste.
Non ce film s'en sort pas trop mal, avec des décors cohérents, un univers mis en place qui touche du doigts l'anticipation, un acting dans l'ensemble convainquant et une machine au design plus que sexy qui n'est pas sans rappeler les film SF période fin 80 / 90's.


On pourra aisément concéder le fait que l'acteur principal Robbie Amell, duquel se place le point de vue, et ses faux airs de Tom Cruise peine à convaincre, alors que Rachael Taylor s'en sort haut la main pour un rôle attribué aussi générique je trouve.


Le film tiens donc sur le montage et l'écriture. Bien que le scénario une fois avalé ne soit pas trépident, la structure, elle, se tiens bien. La narration par le changement de point de vue et les informations sur les personnages délivrées au compte-goutte, elles aussi sont utilisées dans une démarche intéressante. On regrettera un manque de profondeur évident des personnages et leur background - je pense notamment aux méchants, et au méchant. -


Tout aurait pu assez bien se passer si seulement le dénouement du film ne se fracassait pas la figure comme un bleu, avec une fin ouverte qui fait redescendre tout ce que le film arrive à installer. Dommage dirait l'homme averti.


Oui, le film nous laisse explicitement comprendre que la situation finale du film n'a pas bougé d'un kopeck et ne bougera pas de la situation initiale une fois l'histoire terminée.


Je ne saurais que regretter le manque de profondeur donné aux personnages et un dénouement qui peine à payer ce que le film installe, mais il n'en demeure pas moins un film de SF qui possède sa propre singularité. Je ne saurais que le conseiller pour les mordu du genre.

Vangelys
7
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le 25 nov. 2016

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Vangelys

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