Le film peut se résumer à une blague : le moment où les protagonistes jouent ensemble après leur premier casse et où le héros dit à son accolyte : "alors là on est en train de tisser des liens c'est ça ?".
Un film de casse hyper bateau, et que ses propres codes ennuis. Les personnages sont creux, sans consistance ni motivations personnelles.
Les casses s'enchainent sans préparation. Donc sans aucune montée en tension.
Le point d'orgue de chaque casse est le "craquage" des coffres par le héros, qui se résume à une succession de plans en 3D d'engrenages qui s'enclenchent sans qu'on ne comprennent jamais rien de leurs logiques ou de la prouesse que représente leur déblocage. Avec comme seul récompense un horripilant "Yahou!" d'un héros qu'on a aucune raison d'aimer.
L'antagoniste est la coquille vide la plus creuse de toute.
Et le mexican standoff de fin est anti climatique au possible.
Le Heist movie est un genre fatigué. Et c'est pas ce navet qui va lui redonner une quelconque pêche.