Un spécialiste des hiéroglyphes est chargé par un ministre d'un pays du Moyen-Orient indéterminé de déchiffrer un message ancien, aidé en cela par une espionne.
Sorti dans la foulée de Charade, auquel on pense beaucoup et qui aurait pu être une suite si Cary Grant n'avait pas pris sa retraite, et on n'y perd pas au change, car on a cette fois Gregory Peck et Sophia Loren. Cette dernière au top de sa beauté, qui doit changer 35 fois de fringues, toujours belle et sexy, mais sans jamais être vulgaire. Il y a même un peu de grivois quand elle va être sous sa douche, où se cache à un moment donné Gregory Peck, et qu'il est question de savon tombé dans la baignoire. Quant à Gregory Peck, toujours aussi fringuant, même s'il est parfois mal doublé quand il fait du cheval, il joue très bien les naïfs.
Tout cela fait partie d'un pastiche du film d'espionnage, souvent drôle, qui renvoie aussi au Swinging London des années 1960, avec ces couleurs vives, et un charme indéniable. Alors il faut rappeler que Arabesque est le produit de son époque, et que, excepté Gregory Peck, la plupart des personnages sont Arabes, mais ce sont en fait des acteurs (et actrices dans le cas de Sophia Loren) européens ou anglo-saxons qui jouent ces rôles, donc ça n'est pas très crédible. Mais qu'importe, car au fond, le plaisir est là, le duo Peck-Loren est excellent, et j'y ai passé un très bon moment.