Anywhere
4.2
Anywhere

Court-métrage de Victor Bonnefoy (2018)

Pas terrible.


L'idée est simple, c'est un bon point. Malheureusement il manque un développement. Même pour un si court métrage. Car on a le temps de souffler en se disant : ok, on n'apprendra rien. Et c'est bien dommage. Même la chute est naze, parce qu'elle ne va pas plus loin que le précédent climax (inutilement étiré au montage). Il n'y a pas d'univers proposé, pas de cohérence : on ne sait rien de cette créature, elle ne semble régie par aucune règle si ce n'est le caprice de l'auteur.


La mise en scène n'est pas terrible. Le début est très mauvais : ce faux flou, ce format inutile, ce cadrage forcé au point que le mauvais acteur paraît encore plus mauvais dans sa manière de nettoyer les ustensiles... puis ça devient pas trop mal avec la coupure, du moins le début. C'est quand même un peu trop long avant que la créature n'apparaisse, on se demande bien pourquoi... après quoi, l'auteur ne fait pas grand chose si ce n'est étirer inutilement toute la séquence. Pire, il ne montre pas ce qu'il faut voir : on devine que le héros voit l'apparition dans un reflet, mais il aurait fallu qu'on voit un beau reflet avant cela pour que ça soit plus fluide, plus logique. Au lieu de ça on doit deviner. Mais bon, la photographie n'est pas mal et la créature est dégueulasse. Le plan final ne fonctionne absolument pas, on ne voit pas ce qu'il faut voir, l'angle est mal choisi, la créature ne paraît plus dégueulasse et le rythme tombe complètement à plat.


Bref, pas terrible ce court-métrage.

Fatpooper
2
Écrit par

Créée

le 26 mars 2018

Critique lue 425 fois

1 j'aime

2 commentaires

Fatpooper

Écrit par

Critique lue 425 fois

1
2

D'autres avis sur Anywhere

Anywhere
Fatpooper
2

N'importe quoi

Pas terrible. L'idée est simple, c'est un bon point. Malheureusement il manque un développement. Même pour un si court métrage. Car on a le temps de souffler en se disant : ok, on n'apprendra rien...

le 26 mars 2018

1 j'aime

2

Du même critique

Les 8 Salopards
Fatpooper
5

Django in White Hell

Quand je me lance dans un film de plus de 2h20 sans compter le générique de fin, je crains de subir le syndrome de Stockholm cinématographique. En effet, lorsqu'un réalisateur retient en otage son...

le 3 janv. 2016

122 j'aime

35

Strip-Tease
Fatpooper
10

Parfois je ris, mais j'ai envie de pleurer

Quand j'étais gosse, je me souviens que je tombais souvent sur l'émission. Enfin au moins une fois par semaine. Sauf que j'étais p'tit et je m'imaginais une série de docu chiants et misérabilistes...

le 22 févr. 2014

116 j'aime

45

Taxi Driver
Fatpooper
5

Critique de Taxi Driver par Fatpooper

La première fois que j'ai vu ce film, j'avais 17ans et je n'avais pas accroché. C'était trop lent et surtout j'étais déçu que le mowhak de Travis n'apparaisse que 10 mn avant la fin. J'avoue...

le 16 janv. 2011

103 j'aime

55