Le gore ne suffit pas...

Enième opus des "adaptations" américaine des Guinea pig (Japonais originellement), celui-ci se concentre sur des exorcisme, plus que sur des des psychopathe pervers.

Malgré son genre voulant s'accès sur l'épouvante, ce n'est qu'un contexte/image, faisant bien honneur à la saga en proposant des scènes très gore. Toujours aussi violente, excessive, et parfois recherché, The Song of Solomon n'a rien à envier aux autres Guinea pig.

Le film souffre néanmoins de gros problèmes de rythme. Alternant entre des scènes d'exorcisme avec des meurtres/mutilations très gore et des séquences de longue discussion. Cela donne un résultat très répétitif, à la fois mou dans les scènes de discussions durant de nombreuses minutes et qui n'apporte pas grand chose, et qui et accentué par le contraste de scènes ultraviolente qui les précèdes. Le montage n'aidant pas, et les angles de caméra se contentant de faire du champs contre-champs pendant les discussions.

Même si certaines scènes sont pertinente, cela manque cruellement de diversité (notamment les scènes de gore qui sont l'un des seuls atouts du film). Là ce pose la question de l'existence même du film, lié à des exorcisme, qui aurait pu creuser plus loin, tenter quelque chose de moins redondant, et de sublimer à la fois le gore tout en tentant de le peaufiner avec de l'épouvante.

Le budget faussé n'excuse pas tout, notamment la plupart des acteurs qui sont mauvais, dont certains horrible, ce qui passait mieux dans un film "faux snuff" ou l'histoire était inexistante et ou il y avait moins besoin de s'incarner dans un personnage (et dans le cas ou le jeux d'acteur étais mauvais, cela impactait moins le film). Cela met surtout en lumière le manque de talent et le peu de propositions qu'avait le réalisateur, essayant de réussir qu'en ne s'attitrant d'une saga connue dans le milieu. Cet opus est pauvre, et n'a pas grand chose à proposer, que ce soit visuellement, techniquement ou même au niveau de la sonorisation. Il est aussi convenu que sa séquence de fin n'a été revu et revu.