Une purge qui en ne s'imposant aucune limite dessert son propos et le transforme en film de beaufs 8000 fait par des beaufs 8000. Il est donc étonnant de retrouver Lord et Miller à la production d'un tel ratage.
La force d'un satire qui marque c'est par sa subtilité, son humour noir et ses références intelligemment placées.
Une mauvaise satire c'est faire des blagues sur Wikipédia, de cacher le manque de créativité par des déformations historiques hors propos, de crier les dialogues tout le long du film et de justifier l'ensemble dans une dernière séquence qui tombe à plat.
Un film assourdissant, gênant, idiot dans tout ce qu'il essayé de mettre en oeuvre et qui est à l'opposé de la morale qu'il souhaite défendre.
Si ce n'est que fulgurences de mise en scène, America est un échec total.