Une Pyramide d'Idées et sa Noyade dans une Tempête de Monstres.

Résumé : Après avoir détecté une pyramide sous l'Antarctique, le milliardaire Weyland et son équipe décide d'aller sur place. Dans un labyrinthe, l'équipe découvre une espèce inconnue, alors que les murs commencent à bouger en réveillant les aliens au moment où trois créatures arrivent. L'équipe effrayée par le nombre de monstres se retrouve entre les espèces qui s'affrontent, en comprenant que personne ne pourra s'en sortir vivant.

Histoire : Après la sortie de Predator, 2 dessinateurs vont faire des Bd, puis à la sortie de Predator 2 ils vont réunir Alien et Predator en tentant de s'approcher des Dc comics. Le film prend l'apparence d'une production, mais il faut les droits de Fox, et se battre avec les 6 producteurs les plus puissants d'Hollywood. Quand les droits sont autorisés, Paul Anderson qui avait déjà élaboré un concept avec Fox, va soumettre des idées qui seront validées parmi les 45 versions proposées. La séquence finale est tournée en studio avec des décors proches d'Alien, et plutôt que d'utiliser des effets, le réalisateur préfère le maquillage comme dans les films originaux. Les maquillages de la créature s'articulent sur des mécanismes de mouvements sophistiqués, comme les armes ou le panneau de contrôle. Pour l'alien une maquette robotisée est conçue, avec la contrainte de ne pas dénaturer les originaux. On revient à l'origine du personnage Bishop fondateur de Weyland industry, avec le même acteur que celui des films. Réalisé avec un budget de 70m$, il rapporte 294m$ et reçoit des nominations pour le pire film.

Équipe : Coécrit par Dan O'Bannon connu pour Alien. Coécriture et réalisation de Paul WS Anderson connu pour Les trois mousquetaires, Resident evil apocalypse. La production de Gordon Carroll connu pour Alien, John Davis connu pour Predator, David Giler connu pour Alien 3, Les contes de la crypte et Walter Hill connu pour 48 heures. La musique d'Harald Kloser connu pour 2012, Moonfall. Les effets de Gerd Nefzer connu pour Blade runner 2049, Dune. Côté casting, Sanaa Lathan, Raul Bova, Lance Henriksen, Ewen Bremner.

Avis : Un environnement technologique se développe pour chercher un lieu inconnu, en prenant une lente et longue partie du récit. La découverte s'enfonce dans des mécanismes confus et maladroits qui entraînent des actions violentes sanguinaires malgré le peu d'éléments de l'intrigue. La faible technique et surtout le montage médiocre enlèvent le plaisir de la confrontation entre les deux créatures mythiques.

Critique : Le logo Fox lance l'intrigue sur une scène-choc au début du XXe siècle en antarctique avec un générique qui plonge dans un univers graphique fabuleux. Une découverte mystérieuse révèle les personnages pour planifier l'expédition vers la récente trouvaille. Les éléments de la mission se dévoilent dans une expédition au cœur de ce lieu inconnu situé sous la glace. Les puissants effets de science-fiction démarrent la mission avec une petite équipe qui place les personnages au centre de l'action. La mise en route lente permet d'arriver au point menant à l'ancienne pyramide pour resserrer les relations de l'équipage. La réalisation aux images grandioses assure le spectacle avec une formule académique, qui laisse les créatures débarquer au même moment.

L’équipage entre dans la découverte avec un format lent qui offre un rythme assez lourd. L'arrivée déclenche les mécanismes de la structure en relâchant des aliens impressionnants. La violence sanglante suit avec les effets terrifiants des puissantes créatures, malgré un style aux images qui saccadent de façon désagréable. L'intrigue alterne 2 histoires, en poursuivant l'avancée à l'intérieur de la pyramide qui combine des détails faciles. La mission s'enfonce dans les lieux macabres, avec une progression qui se trouve vite dépassée par les éléments qu'elle découvre. Les événements rejoignent l'épouvante en reliant les 2 directions dans un fonctionnement effrayant aux décors magnifiques.

Les idées prévisibles continuent la violence pour déclencher une confrontation sur l'arrivée des véritables adversaires. Le piège se rétrécit en réduisant l'équipe qui organise la sortie du dédale de monstres effrayants. Le processus subtil parvient à combiner les espèces en plongeant au cœur d'un affrontement qui ne laisse que quelques survivants. Le récit dévoile l'affaire en libérant les explications du piège qui se rapproche du dénouement. Le duel final se dessine, dans un film qui propose une énorme quantité de détails en étirant un récit confus avec des idées maladroites et peu vraisemblables. Le divertissement réussit un tour de force en faisant grimper la violence, malgré les défauts techniques et de scénario. Les efforts pour construire une action d'horreur s'enfoncent dans des effets de série B qui gâchent la cohérence du film.

> https://youtu.be/Xh1TwRilcLo?si=OxyCRW5hPEsDcud8