Lacheau, c’est les Farelly qu’on aurait mélangés à la bande à Apatow mais tout ça au pays de TF1. Et figurez-vous que c’est une bonne chose. Du moins jusqu’à un certain point.
Quelques années après les évènements du premier Alibi.com, le trio va reprendre du service pour sauver le couple de Greg et Flo vu qu’elle s’emmerde avec son mec devenu passionné de modélisme. Et forcément, tout par en cacahuète.
La recette est ultra-connue et archiéprouvée, un peu comme le gâteau au chocolat qu’on fait tout le temps quand il y a des invités à la maison. Des gags too much, des quiproquos invraisemblables, du vaudeville franchouillard, des couleurs vives et un montage qui sait ménager ses effets. Tout ça, on le sait avant de lancer le film et c’est même pour ça qu’on le regarde. Et c’est surtout pour ça que le film est produit. Tout le process est donc parfaitement entendu par l’ensemble des acteurs de la chaîne. Et ? Et ça continue à marcher. Pour peu que vous soyez sensible à cet humour concon, Alibi.com 2 vous fera rire. Voilà. Le reste est-il important ? Non. Mais ajoutons quand même que les personnages sentent un peu le réchauffé et que ça cabotine comme jamais (Bourdon en tête comme toujours). L’intrigue prend moins que dans le premier opus et les enjeux paraissent plus anecdotiques. Il conviendra aussi de rappeler qu’il serait bienvenu de laisser la toujours mauvaise et insupportable Arielle Dombasle dans le placard auquel elle appartient.
En bref, c’est la comédie efficace qui remplit parfaitement le contrat tacite entre ses créateurs et ses spectateurs. On espère cependant que la bande saura se renouveler car même le gâteau au chocolat pourrait finir par lasser.