Chérie, on divorce !
Un fils de bonne famille propose à une jeune femme, artiste de music-hall et entraineuse (ou escorte si on parle 2023) de devenir son épouse en la faisant passer pour une personne de la...
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le 16 oct. 2023
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Il y a dans cette « qualité française » un parfum que la vague des « petits révisionnistes des cahiers » a fini par balayer de nos regards…
On pourrait être chez Ophüls ou Becker, seulement voilà, ce n’est que le « misérable » Raymond Bernard et cette petite idiote sur qui a reposé des grosses productions pendant plus d’une décennie, la Darrieux. Il y aurait tout un pan de l’histoire du cinéma français à défricher, largement mis sous le tapis par les tenants, historiens, critiques, cinéphiles, d’une histoire réécrite dans les Cahiers du cinéma.
Parce qu’ici, Danielle Darrieux joue la comédie comme on sait qu’elle est capable de le faire, elle chante aussi (pas avec Aznavour malheureusement, qui pose déjà ses fesses sur un piano), et l’histoire est merveilleuse. Entendue, mais merveilleuse : un fils à papa, tout émerveillé de la voir elle, entraîneuse professionnelle, arriver à semer la police grâce à sa verve et son audace, lui propose, alors qu’on arrange un mariage pour lui, de séduire sa famille afin de prendre la place de la bru. Un accord est passé, dans lequel les deux partis devront divorcer aussitôt mariés. Seulement voilà, les deux finissent par s’aimer. Rien d’étonnant pour le fils à papa, mais c’est plus dur à avouer pour elle, la professionnelle.
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le 11 janv. 2019
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Il flotte sur ce film de 1946 un doux parfum des années 30. C'est la Libération, ça repart comme en 1914, non pardon en 1930. A coté, la Bataille du Rail c'est Transformers. Darrieux restera tjs top...
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