Adada
Adada

Film de Im Kwon-Taek (1987)

Im Kwon-taek assure un moment, nous laissant espérer le meilleur, puis à force d’épicer son film d'un humour même mesuré, ça ne ressemble plus à rien.

Comment dit-on, déjà ? Inégal. Voilà. Im Kwon-taek assure pendant trois bons quarts d’heure, nous laissant espérer le meilleur pour la suite ; et puis, tout d’un coup, à force d’épicer son film d’un humour mesuré, comme son personnage, il finit par laisser tomber son bol, et son film finit par ne plus ressembler à rien.

C’était donc pourtant bien parti. On est dans ce qui fera le succès du cinéaste dès La Chanteuse de Pansori, et là où manifestement, il est le plus à l’aise et le plus efficace : le mélodrame rural sur fond de traditions coréennes. La même année Gong Li et Zhang Yimou entame leur collaboration en Chine avec le Sorgho rouge, et il faut reconnaître que c’est dans cet aspect-là, proche des traditions (et sans doute des clichés), que les histoires peuvent paradoxalement plus facilement toucher le regard d’un Occidental.

Adada est donc maladroite, travailleuse, mais elle est aussi muette. Pour s’en débarrasser, on lui propose alors de se marier avec un voisin ni très fute-fute ni très riche.

Commentaire complet à lire sur La Saveur des goûts amers

——————————————————————

À retrouver sur La Saveur des goûts amers :

En rab :

Limguela_Raume
6
Écrit par

Cet utilisateur l'a également ajouté à sa liste Im Kwon-taek

Créée

le 27 oct. 2023

Critique lue 115 fois

Limguela_Raume

Écrit par

Critique lue 115 fois

D'autres avis sur Adada

Adada
Limguela_Raume
6

Amara

Im Kwon-taek assure un moment, nous laissant espérer le meilleur, puis à force d’épicer son film d'un humour même mesuré, ça ne ressemble plus à rien.Comment dit-on, déjà ? Inégal. Voilà. Im...

le 27 oct. 2023

Du même critique

Parasite
Limguela_Raume
9

Amérite

Parasite, c'est un peu Mademoiselle (Park) délivré de son érotisme durassien et se rapprochant à la fois de Molière et de Shakespeare : du sang et des fourberies. Il y a une fable amusante dans...

le 14 juin 2019

7 j'aime

Printemps précoce
Limguela_Raume
9

Saveur précoce

Ozu ou l'incommunicabilité heureuse. Être là et savoir s’en contenter. Comme la triste vitalité d’un saule.Il y a quelque chose de reposant chez Ozu : où sont donc passés les personnages...

le 26 oct. 2023

7 j'aime

Ouvre les yeux
Limguela_Raume
8

Odyssée post-mortem

Pas bien pressé de le voir. Je suis pourtant un grand amateur de son remake avec Tom Cruise… Et j’aurais sans doute inversé l’ordre de préférence si j’avais vu le film d’Alejandro à sa sortie. Son...

le 14 févr. 2022

5 j'aime