N'y allons pas par quatre chemins : le seul et unique intérêt de ce film, c'est la participation de Ray Harryhausen, qui en a fait les effets spéciaux. Et encore, on l'a trouvé plus inspiré. Le reste peut éventuellement avoir le charme des vieux films fantastiques des années 50, mais ça reste très limité.
L'histoire ? Un vaisseau revient de Venus et s'écrase au large de la Sicile. Une bestiole, ramenée à titre expérimental, s'échappe et grandit.
Le scénario est très pompé sur celui de King Kong : la bêbête est plutôt sympathique au début et ne devient dangereuse que parce que l'homme, dans sa grande connerie, l'attaque et veut la détruire. Et quand elle est enfin immobilisée et ramenée à Rome pour être montrée au public, le parallèle est évident (jusque dans se mort en hauteur, sur le Colisée).
Les personnages sont des caricatures (le héros beau gosse, la jolie infirmière, etc). La réalisation est plus que limitée. Le rythme est lent, le film est prévisible et le spectateur s'ennuie. En bref, c'est loin d'être un chef d’œuvre.
SanFelice
6
Écrit par

Créée

le 27 déc. 2012

Critique lue 461 fois

9 j'aime

2 commentaires

SanFelice

Écrit par

Critique lue 461 fois

9
2

D'autres avis sur À des millions de kilomètres de la Terre

Du même critique

Starship Troopers
SanFelice
7

La mère de toutes les guerres

Quand on voit ce film de nos jours, après le 11 septembre et après les mensonges justifiant l'intervention en Irak, on se dit que Verhoeven a très bien cerné l'idéologie américaine. L'histoire n'a...

le 8 nov. 2012

256 j'aime

50

Gravity
SanFelice
5

L'ultime front tiède

Au moment de noter Gravity, me voilà bien embêté. Il y a dans ce film de fort bons aspects, mais aussi de forts mauvais. Pour faire simple, autant le début est très beau, autant la fin est ridicule...

le 2 janv. 2014

218 j'aime

20

Chernobyl
SanFelice
9

What is the cost of lies ?

Voilà une série HBO qui est sans doute un des événements de l’année, avec son ambiance apocalyptique, ses flammes, ses milliers de morts, ses enjeux politiques, etc. Mais ici, pas de dragons ni de...

le 4 juin 2019

214 j'aime

32