Le pitch est cool : un vaisseau de colons d’une planète lointaine s’écrase sur la Terre d’il y a 65 millions d’années. Cela aurait pu être très cool. Mais non. On ne garde que le pilote Mills et une petite qui a miraculeusement survécu au crash. Pire, ils ne parlent pas la même langue. Donc faire un film dans ces conditions, c’est tout sauf évident. Heureusement, le talent d’Adam Driver fait le taf et prend sur lui l’entièreté du film. Un film qui ne pèse pas très lourd car il y avait des attentes malgré tout, le public espérait enfin un éventuel concurrent à la saga Jurassic, mais il se trouve qu’on est tombé sur un bon petit film qui sera diffusé tous les six mois sur les chaînes nationales pour un vendredi soir en famille, donc rien d’exceptionnel mais qui se laisse regarder. Les visuels sont superbes, Adam Driver joue très bien, le film n’est pas prise de tête et arrive à déposer des notes touchantes quant au passé du perso principal, et les quelques petits jumpscares viennent apporter leur petites doses de stress nécessaire pour rester aux aguets. Cependant, les dinos peu reconnaissables, seulement deux personnages qui ne dialoguent presque pas, une Ariana Greenblatt aux fraises dans son interprétation et la terrible sensation d’avoir un goût de trop peu font que ce Survival est sympa mais ne restera pas dans les mémoires des amateurs de lézards géants. Dommage car il y a avait la place pour un truc bien plus fou.
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