Au désespoir de mes garçons, j’aime bien ce gars. Makoto Shinkai est le cinéaste des amours enfantines, des rencontres inabouties, des souvenirs douloureux. Le poète abuse d’admirables scènes contemplatives, la pluie lourde, la neige silencieuse, la lente chute des fleurs de cerisiers - les fameux cinq centimètres par seconde -, le vent jouant dans les champs de céréales… des séquences qu’il ponctue de surprenants et hyperréalistes gros plans sur des objets du quotidien nippon, une machine... Lire l'avis à propos de 5 centimètres par seconde