- Danny Fisher est un bon flic. Après une course poursuite, et la capture de Miles, un cambrioleur de haut vol, la copine du voleur est tuée accidentellement. Après s'être échapper de prison, il va capturer la femme de Fisher et lui faire passer 12 épreuves pour avoir le droit de la récupérer.
Si vous avez regardé ce film, c'est soit que vous connaissez la filmographie du réal (on y vient), soit vous êtes un fin connaisseur de WWE et par défaut, de John Cena. C'était l'époque où Vince McMahon était fou amoureux de Cena et l'époque où les petits Jimmy ne faisaient rien d'autre que de voir en Cena un génie du catch.
Donc forcément ce qui devait arriver... Arriva.
The Marine (on en parle ailleurs) et comme Cena savait apparemment très très "bien" jouer, WWE a continué son projet cinématographique avec 12 Rounds. En soit le pitch peut être intéressant, douze étapes de plus en plus dures pour sauver sa fiancée. Ca casse pas trois pattes à un Randy Orton (ah merde il fait le second opus...) mais ça peut donner envie. J'ai eu envie.
Il y a quelques belles scènes dans ce film, des idées, mais c'est très téléphoné et on voit venir tout le déroulement du film à des kilomètres. Cena ne joue pas particulièrement mal (enfin souvent si, mais la VO est assez agréable à entendre) mais son côté indestructible que WWE a fait de lui, se ressent dans le film et c'est rigolo. J'ai continué le film pour voir ce que seront les différentes épreuves et les idées étranges du réalisateur.
Le réalisateurs parlons-en. Renny Harlin, l'homme qui a fait 58 Minutes Pour Vivre (Bruce Willis), Cliffhanger (Silvester Stallone) ou encore Freddy 4. Cet homme avait déjà fait un paquet de films ratés après Freddy 4, il s'est perdu, tout simplement et 12 Rounds sera le film qui, pour moi, le clouera au stade de mauvais réal qui a eu de la chance auparavant.
Ce film vous fera perdre 1h40 de votre aprèm, mais si il passe sur NRJ12 (car il ne passera que sur ce genre de chaîne) ça sera regardable.
Cena se prendra des vents sur ses premières démonstrations au cinéma, mais continuera à persévérer et arrivera à être plus que convaincant dans The Wall.
Bon, je vais retourner brouter mon catch comme le mouton que je suis.