Riad Sattouf continue son parcours et se focalise sur ses années en Syrie. D'un air léger, il nous décrit une société violente à tous les étages. Violence auprès des enfants, violence envers les femmes, violence de propagande militaire contre le voisin honni. La société est stratifiée et sclérosée par la Tradition souvent monstrueuse et par une religion omnipotente qui ne soufre d'aucune réflexion. Les esprits politiques sont bâillonnés et la contestation n'est pas imaginable. Toutes évolution culturelle, toutes tolérances religieuses sont inexistantes.
A bien des égards la guerre actuelle est déjà dans les esprits.
Cette approche m'a rappelé " le ruban blanc" palme d'or à Canne décrivant la société germanique figée et féroce d'avant la première guerre mondiale , ou alors, autre exemple "la guerre des boutons (le livre) d'une agressivité équivalente du coté français et, écrit en 1912...
La narration de l'Arabe du Futur 2 est extraordinairement fluide et bien rythmée. On retrouve les qualités de mise en scène du premier opus. On rit beaucoup, on ne s'ennuie pas une seconde, on s'attache aux personnages et c'est superbement produit. A ne point rater !
Cet utilisateur l'a également mis dans ses coups de cœur.
Créée
le 20 juin 2015
Critique lue 577 fois
5 j'aime
D'autres avis sur Une jeunesse au Moyen-Orient (1984-1985) – L’Arabe du futur, tome 2
Je l'avoue avec beaucoup d'allégresse (car j'aime en général le travail de Riad Sattouf), les réticences que j'avais eues à la lecture du premier tome de "l'Arabe du Futur" se sont vues partiellement...
Par
le 18 juin 2015
25 j'aime
2
J'avais déjà adoré le tome 1, le tome 2 m'a enchantée. On retrouve le petit Riad, adorable blondinet de 6-7 ans, qui doit trouver sa place dans une classe syrienne de la province de Homs. Ce qui m'a...
le 23 mars 2016
17 j'aime
5
Soyons sérieux deux minutes: après avoir lu un premier tome plaisant à lire, mais sans être aussi incroyable que ce que les critiques ont voulu nous faire croire, j'attendais du mieux puisque...
Par
le 21 sept. 2015
10 j'aime
8
Du même critique
Il est difficile de cracher dans la potion magique d'Astier. Adapter Astérix au cinéma a toujours été un exercice difficile, dont le résultat a été en permanence en dessous de ce que produisaient...
Par
le 5 déc. 2018
56 j'aime
26
50 millions de chiffre d'affaires par nouvel album. Un business qui roule affirmerait Goudurix. Voilà la 4ème livraison post-uderzienne du duo Ferri-Conrad. Alors ? Après tout ce ramdam médiatique,...
Par
le 29 oct. 2019
49 j'aime
19
J'aime ce cinéma unplugged, fiction quasi documentaire. The Florida Project colle à la vie quotidienne d'une maman et sa fille. La caméra est à la hauteur des 1m20 de la gamine et la suit dans les...
Par
le 1 févr. 2019
49 j'aime
15
