On a frôlé le chef d'oeuvre! Cauvin et Lambil délivrent là un excellent album des Tuniques Bleues, mêlant brillament action et humour.

Le scénario est très bien écrit, l'idée de base est géniale, et le traitement répond aux attentes ; j'aime beaucoup cette ambiance, ces conflits juteux ; on est enfin de retour sur le terrain, en pleine guerre. Dommage que Cauvin n'ait pas eu plus de pages pour traiter plus amplement la deuxième aprtie (qui fait l'objet de la couverture). Enfin, je suis carrément déçu (et c'est là qu'on frôle le chef d'oeuvre) des 9 dernières pages, fin à la fois facile et moralisatrice. Dommage.

Le dessin est, en revanche, de très bonne qualité et la couverture en est la première preuve (ma préférée pour l'instant - elle est dynamique et le dessin est tellement minutieux!). Lambil manie son pinceau avec beaucoup de souplesse, et il se donne un vrai mal de chien à reconstituer une ville. Jamais ses décors n'auront été aussi impressionnants (en même temps, d'habitude ça se passe principalement dans une plaine...). Le découpage aussi est très inspiré, le dessinateur rythme bien son action mais aussi son humour en alternant les points de vue. Il y a une grande majorité de plans d'ensemble permettant ainsi de mettre en avant le nombre le nombre important de personnages.

Bref, si ce n'est cette fin facile, Rumberley est un excellent album à lire absolument dans cette série.
Fatpooper
8
Écrit par

Créée

le 19 févr. 2013

Critique lue 565 fois

3 j'aime

2 commentaires

Fatpooper

Écrit par

Critique lue 565 fois

3
2

D'autres avis sur Rumberley - Les Tuniques bleues, tome 15

Rumberley - Les Tuniques bleues, tome 15
Fatpooper
8

Les bleus font de la résistance

On a frôlé le chef d'oeuvre! Cauvin et Lambil délivrent là un excellent album des Tuniques Bleues, mêlant brillament action et humour. Le scénario est très bien écrit, l'idée de base est géniale, et...

le 19 févr. 2013

3 j'aime

2

Du même critique

Les 8 Salopards
Fatpooper
5

Django in White Hell

Quand je me lance dans un film de plus de 2h20 sans compter le générique de fin, je crains de subir le syndrome de Stockholm cinématographique. En effet, lorsqu'un réalisateur retient en otage son...

le 3 janv. 2016

121 j'aime

35

Strip-Tease
Fatpooper
10

Parfois je ris, mais j'ai envie de pleurer

Quand j'étais gosse, je me souviens que je tombais souvent sur l'émission. Enfin au moins une fois par semaine. Sauf que j'étais p'tit et je m'imaginais une série de docu chiants et misérabilistes...

le 22 févr. 2014

115 j'aime

45

Taxi Driver
Fatpooper
5

Critique de Taxi Driver par Fatpooper

La première fois que j'ai vu ce film, j'avais 17ans et je n'avais pas accroché. C'était trop lent et surtout j'étais déçu que le mowhak de Travis n'apparaisse que 10 mn avant la fin. J'avoue...

le 16 janv. 2011

103 j'aime

55