Coquillages et quelques ratés

… Idiot.

Kazuya est allé un peu trop loin : après avoir fait passer Chizuru pour sa véritable petite-amie auprès de sa grand-mère, le voilà réitérer la chose en la présentant auprès de ses amis et de son ex, Mami, dont il est toujours fou amoureux. Lors d'une soirée, il va même jusqu'à aller à l’encontre de cette dernière pour protéger Chizuru, un comportement qui ne plait pas du tout à Mami. S’ensuit une journée à la plage avec tout ce beau monde : ça promet.

Après un premier tome ayant de bonnes intentions mais qui restait finalement poussif, du mieux était attendu sur ce second tome. Des surprises mais toujours quelques ratés au rendez-vous.

Les dessins sont toujours aussi soignés, c’est maitrisé et on voit que Reiji Miyajima prend du plaisir à donner vie. Le rythme est toujours très soutenu, ce qui rend toujours autant la lecture agréable. Ce tome surprend aussi sur les personnages : certains se révèlent et des moments forts d'amitié et de remise en question sont exposés.

Mais la partie « com » est toujours aux abonnés absents : esquisser quelques sourires devient très compliqué. On se contente ici de suivre la déprimante vie sentimentale d'un étudiant pitoyable. Mal amené, pas amusant, peu attachant, c’est à se demander quand ce personnage sera prêt à décoller afin de montrer un semblant de virilité.

Avec ce second tome de Rent-a-Girlfriend, on s’attendait à beaucoup mieux. La fin surprenante ouvre et nous offre une lueur d’espoir. Mais ça ne sauve pas un récit qui peine à gagner en maturité et en humour. Peu rassurant.