Considéré sans doute avec raison comme le chef d'œuvre de Georges Pichard, cet album qui possède des qualités graphiques indéniables surprend par le sadisme (c'est bien du sadisme et non du sado-masochisme comme on le lit parfois) des situations. Jamais sans doute dans l'imagerie érotique la dualité fascination/répulsion n'a été si présente, il s'en est donné à cœur joie, Pichard, d'autant que tout cela beigne dans un anticléricalisme salutaire... Alors inévitablement certains ne peuvent s'empêcher de coller un nom sur cette œuvre, celle de l'inévitable Marquis de Sade). Pourtant ça n'a rien à voir, d'abord la cruauté graphique de Pichard à ses limites, on ne meurt pas chez Pichard... et puis ça finit bien. Jamais la notion de plaisir coupable n'a trouvé meilleure illustration. Assumons.
PS : il va sans dire, mais vous l'aviez sans doute compris que je suis en profond désaccord avec la conclusion du résumé de l'œuvre.