Visiblement, sur Sens Critique, on peut faire la chronique des mangas qui sont sortit en japonais quand bien même ceux-ci ont une chance minimale de sortir en France, notamment MamaYuyu, qui hélas, vient de finir perdant au challenge des titres du Jump que le magazine compte garder. Un peu plus de six mois après son lancement et quelque 29 chapitres plus tard, MamaYuyu s'est fini.
Pourtant, MamaYuyu avait du potentiel : déjà c'est un style de dessin très chouette, s'approchant parfois de ce que faisait Toriyama tout en étant plus détaillé. Ce sont des bons chara-design, mais surtout il y a un sens du cadrage (et de l'explosion de la mise en page) assez fou surtout venu d'un auteur novice comme Hayashi Yoshihiko.
Le premier chapitre pouvait être un one shot à lui tout seul, voyant l'arrivé dans un monde où les démons et les héros ont fait la paix, d'un héros venu d'un monde parallèle qui va apprendre au protagoniste, quel est le sens du mot "héros". S'ensuit alors de l'arrivée de tout un tas de héros (ou héroïne) de la prophétie et de reine (ou de roi) démons issues de monde parallèle, tous ayant un background très différents liés au destin de leurs univers respectifs.
Le manga était une proposition assez intéressante de multivers qui ne serait pas basé sur une licence existante mais s'explorerait au fur et à mesure du temps par l'exploration des personnages. Mais hélas, il a peiné à plaire, s'est un peu perdu en chemin et il a été demandé à l'auteur de refermer la boite, avec une fin assez logique mais qui laisse quand même le lecteur sur sa faim.