Le quatrième tome de Flash, sans être exceptionnel, a marqué la fin d’une période, puisqu’on y trouvait les derniers épisodes signés Francis Manapul. Si pour les intrigues, on trouvera sans aucun doute quelqu’un d’aussi bon, pour les dessins, en revanche, c’est une très grosse perte.
Avec ce cinquième tome, nous allons dire au revoir à son compère depuis les débuts des New52, Brian Buccellato. Et l’on se retrouve surtout avec un cinquième tome qui sert de transition, d’interlude durant le passage de témoin entre deux équipes créatives.


Alors qu’un tueur en série arpente les rues de Central City, Barry Allen doit confronter les démons de son passé et notamment les liens qu’il a tissés avec son père d’adoption, Darryl Frye. Sous l’identité de son alter ego Flash, Barry fait également équipe avec Deadman, le fantôme de la Ligue des Ténèbres, afin de percer le mystère qui hante la ville depuis plusieurs siècles.
(Contient les épisodes #26 à 29 et annual #2)


Ce cinquième volume des aventures de Flash est un véritable melting pot ! On y trouve de tout. Trois petites intrigues, en seulement cinq épisodes, histoire de nous permettre de souffler deux secondes entre deux run. Il faut dire que notre héros n’a pas vraiment eu le temps de se poser jusqu’à maintenant.


C’est donc l’occasion, avec la première intrigue, de prendre un peu de bon temps en se posant à une bon table avec son Hal Jordan, son meilleur ami à la Justice League. Mais le répit est de courte durée, en même pas une page les deux compères se retrouvent téléportés sur une autre planète ! Flash découvrent alors, stupéfait, un engagement qu’Hal a pris en leur deux noms, sans lui en parler, lors de l’une de leur première aventure en duo !


L’occasion pour nos deux héros, et surtout pour Flash, de vivre une aventure cosmique, avec des adversaires totalement différents, dans un lieu hors norme. On se rend compte, également, que ce lien si fort, si particulier et si intéressant entre Green Lantern et Flash manque aux New52. Cela dit, on ne peut pas dire que le lien entre les personnages, hors aventures et combats, est loin, très loin d’être développé. S’il l’est un minimum.


Dans le second annual, Flash nous parle de ses pouvoirs et de tout ce qui peut découler d’un simple geste, d’une simple décision.


Ensuite, Flash est opposé Spitfire, une super-vilaine ne semblant avoir aucun scrupule. L’épisode est surtout l’occasion de voir Flash se surpasser et nous montrer des capacités que l’on n’imaginait pas. Et puis se retrouver avec une petite intrigue plus légère mais tout aussi passionnante. C’est agréable de se retrouver avec une petite histoire qui ne soit pas à rallonge et où Flash se retrouve avec tous les malheurs du monde sur les épaule. C’est frais, rapide et bien foutu. C’est sympa aussi de temps à autre de petites histoires comme cela.


Enfin, dans la dernière intrigue de Brian Buccellato, Flash se retrouve associé à un surprenant partenaire, Deadman !


Notre héros enquête sur une terrible malédiction qui frappe Central City après la découverte d’un terrible charnier. Barry y voit surtout la possibilité, éventuelle, de faire disculper son père pour le meurtre de sa mère. Mais son enquête va le mener aux fondements mêmes de la ville et lui faire affronter un ennemi implacable et immatériel ! D’où la présence de Deadman ! Flash se retrouvant face à une enquête surnaturelle sous fond de vengeance millénaire !


Là aussi, comme avec Manapul, pour le clap de fin de Buccellato, on se retrouve avec une petite intrigue, des petites intrigues sympathiques. Elles ont surtout le mérite de faire retomber, un peu, la pression.


Graphiquement, c’est également un melting pot, en attendant l’arrivée du remplaçant de Francis Manapul dans le prochain tome.
Sami Basri, c’est jolie, mais cela dénote trop de ce qu’on a pu voir jusqu’à maintenant, l’impression de vitesse n’est pas là, et c’est un peu trop lisse. Cully Hamner c’est a oublier très vite. Neil Googe, je ne suis pas fan, je trouve cela trop brouille, sans mouvement. Reste Patrick Zircher, valeur sûre et toujours impeccable.


Bref, un cinquième tome qui n’a rien d’exceptionnel, qui fait tampon entre deux run mais qui proposent de petites intrigues plaisantes à lire.

Romain_Bouvet
6
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le 15 juil. 2018

Critique lue 120 fois

Romain Bouvet

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