Sixième et dernier volume d'« Universal War One », « Le patriarche » de Bajram clôture avec brio ce space opera de haute tenue. Comme dans les précédents tomes, un moment important de la vie d'un des personnages nous est conté. Ici, il s'agit de Kalish, le génie mathématique. On y découvre comment sa vocation de mathématicien fut forcée par ceux qui allaient devenir plus tard les redoutables C.I.C. (Compagnies Industrielles de Colonisation).

Après un saut de trente ans dans le futur, les survivants de l'escadrille Purgatory se retrouvent sur Mars. On l'appelle alors Terre 3 car la vraie terre fut détruite par le wormhole des C.I.C. Avant leur bond, Purgatory a détruit la station Alpha. Ils sont depuis recherchés partout dans le système solaire. Mais c'est bien mal les connaître que d'essayer de les attraper.

Kalish s'est pendu. Il n'est cependant pas mort, son larynx est broyé, mais il ne va pas survivre longtemps si on ne lui trouve pas un médecin. Mais dans ce monde où le capitalisme fou est absolu, tout est contrôlé et ce sera bien difficile. Cependant Kate tente sa chance et retrouve son père. Hélas, un piège leur sera tendu. Mais est-ce bien un piège ? Il reste de vieux alliés sur ce monde, et des plus insoupçonnables qui soient.

Dans cet ultime opus, la Bible de Canaan égrène les paroles de sa Génèse au début de chaque partie. Cette fois, les noms de nos héros apparaissent dans le texte saint. Nous allons découvrir comment ils ont changé l'histoire de l'humanité et comment ils ont pu libérer tous les hommes du contrôle absolu des C.I.C. et de leur libéralisme destructeur. Ils vont, pour leur part, voir enfin le vrai visage de leur ennemi et nous partagerons avec délectation leur surprise.

Bajram conclut brillamment cette série qui est une des plus grandes réussites de la bande dessinée de science-fiction. Il y a consacré huit années de sa vie, mais cela valait le coup. Il signe ici un classique du genre qui, par son esthétisme et son scénario a ouvert l'imaginaire de tant de lecteurs. Un final grandiose et éclairant, un grand merci pour cette merveille.
Bobkill
9
Écrit par

Cet utilisateur l'a également mis dans ses coups de cœur.

Créée

le 17 nov. 2010

Critique lue 296 fois

2 j'aime

Bobkill

Écrit par

Critique lue 296 fois

2

D'autres avis sur Le Patriarche - Universal War One, tome 6

Le Patriarche - Universal War One, tome 6
Wilane
10

La fin d'UW1 et l'amorce d'UW2

Je n'ai rien trouvé de mieux à faire que le relire une fois terminé, et ça ne m'arrive jamais. Voilà un tome qui clos bien la saga des UW1 et amorce déjà celle des UW2. C'est bien mené, le dénouement...

le 5 mars 2014

2 j'aime

1

Le Patriarche - Universal War One, tome 6
Marco
10

Critique de Le Patriarche - Universal War One, tome 6 par Marco

Quelle épopée mes aïeux!!! La fin de UW1 est riche en révélations et rebondissement. Moult personnes critiquent cette fin et y voient un Deus Ex-Machina. Moi j'y vois juste une histoire cohérente,...

le 27 sept. 2013

2 j'aime

Du même critique

Antimanuel d'économie 1
Bobkill
10

L'économie autrement

Avez-vous déjà entendu parler de Bernard Maris ? Certes on ne le voit que trop peu sur les plateaux de télévision, mais cela n'en fait pas pour autant un homme que les médias indiffèrent. Il a écrit...

le 18 déc. 2010

14 j'aime

2

NonNonBâ
Bobkill
10

Touchante NonNonBâ

Je n'avais jusqu'à présent jamais écrit sur une bande-dessinée. Plus encore, je n'avais jamais lu de manga. Aussi, pour cette première, j'avais porté mon attention sur un des maîtres du manga, le...

le 22 déc. 2010

12 j'aime