Sulla strada...
Il est sans doute facile d'oublier combien l'une des fonctions les plus essentielles de l'Art est de nous procurer du bonheur, et la principale qualité de l'étonnant "Dieu Vagabond" de Fabrizio Dori...
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le 16 janv. 2020
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Il est sans doute facile d'oublier combien l'une des fonctions les plus essentielles de l'Art est de nous procurer du bonheur, et la principale qualité de l'étonnant "Dieu Vagabond" de Fabrizio Dori est de nous le rappeler. L'ivresse de la découverte de ces pages enchantées, conjuguant à la fois mythologie grecque et latine, et burlesque alcoolisé, est donc l'une des plus divines sensations qui soient.
Sur les traces de Van Gogh, inspiration omniprésente du dessin et des couleurs, accompagnons donc un clochard céleste tout au long d'une quête aussi homérique que dérisoire, que n'aurait pas reniée le Fellini du "Satyricon" ou de la "Voix de la Lune", et souvenons-nous de la beauté des cieux étoilés quand on n'a pas de toit au-dessus de la tête. Et de la sombre horreur d'un au-delà cruel et pourtant inévitable, auquel notre sort de mortels nous condamne, et à propos duquel les méchantes religions modernes ne savent plus nous raconter d'histoires enchanteresses.
Oui, au côté de ce "Dieu Vagabond", rappelons-nous un instant encore combien l'humanité a su divinement rêver (et même cauchemarder !), et combien la Vie a pu être sublime, un jour,... une nuit.
Avec ce livre aux pouvoirs magiques, Fabrizio Dori réveille notre imagination d'enfant, répare notre âme et console notre pauvre coeur brisé. Ni plus ni moins. Qu'il en soit mille fois remercié.
[Critique écrite en 2020]
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le 16 janv. 2020
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