C’est une belle, une magnifique histoire d’amour. Une histoire d’amour pure et cristalline. Parce que parfois l’évidence existe. Une rencontre, quelques approches maladroites, une séparation douloureuse, des lettres pour maintenir le contact et entretenir la flamme, des retrouvailles qui renforcent les certitudes. Le temps passe et les sentiments demeurent, malgré les différences, malgré l’éloignement, malgré les nombreux obstacles. Le temps passe et il faut faire des choix, prendre des risques. Le temps passe et chaque jour prouve que le bonheur existe. Le temps passe et arrive le moment de se dire adieu.
C’est l’histoire de Louis et Clara. Lui, orphelin obèse et binoclard, elle, fille du cirque dresseuse d’éléphant. C’est l’histoire de leur vie à deux, de leurs chemins qui se croisent, s’éloignent, fusionnent et se séparent. C’est l’histoire de leur amour infini et de leur indéfectible volonté de passer leur existence côte à côte.
C’est beau, c’est touchant et c’est émouvant mais (ben oui, il y a un mais, désolé) j’ai moyennement aimé la fin. Pas la fin en elle-même, plutôt sa mise en scène. J’ai eu l’impression qu’on cherchait par tous les moyens à me tirer quelques larmes, qu’on dramatisait à outrance une conclusion qui n’avait pas besoin de ça pour être cohérente et raccord avec le reste. Un bémol minuscule cela dit, qui ne doit pas occulter les innombrables qualités de cette BD qui fera fondre à coup sûr les cœurs les plus endurcis.