Après la mise en place, cet album confirme la fuite en avant d'un homme réduit à une boule de flipper, qui ne fait que subir son existence et réagir aux protagonistes qui, on le croit d'abord, vont commencer à esquisser les contours de sa personnalité, mais ne contribueront finalement qu'a embrouiller notre héros (et le lecteur par la même occasion) à force de lui attribuer des actions passée ou présentes qui ne sont pas siennes.
Notre amnésique de service se fait entourlouper comme un bleu et s'embourbe un peu plus dans les ennuis, on y fait la connaissance de la charmante et efficace lieutenant Jones, qui accompagnera XIII assez souvent dans ses pérégrinations.
Coté graphisme, il faut bien dire que les personnages on chacun un visage très travaillé ce qui leur confère immédiatement une très forte personnalité (haa ce Général Carrington, très inspiré d'un certain Lee Marvin), coté action, il y a une évidente marge de progression possible même si tout n'est pas catastrophique, mais certains choix de cadrage ou découpage sont assez brouillon.
Reste la couverture, absolument sublime, un travail de peinture tout à fait impressionnant.
Cet utilisateur l'a également ajouté à sa liste ma bédéthèque.
Créée
le 1 avr. 2017
Critique lue 320 fois
3 j'aime
D'autres avis sur Là où va l'Indien... - XIII, tome 2
Un scénario assez banal où XIII, endossant sa seconde identité (de Shelton à Steve Rowland) retrouve sa prétendue famille tombant ainsi en plein milieu d' un complot envers son père et dont les...
Par
le 23 oct. 2012
5 j'aime
Après la mise en place, cet album confirme la fuite en avant d'un homme réduit à une boule de flipper, qui ne fait que subir son existence et réagir aux protagonistes qui, on le croit d'abord, vont...
Par
le 1 avr. 2017
3 j'aime
Un deuxième volet dans la continuité du premier : il s’appuie sur les mêmes forces et sait apporter le rythme et les renouvellements nécessaires pour faire avancer l’intrigue. Pour le coup,...
le 21 janv. 2018
2 j'aime
Du même critique
Avec le départ de Uli Roth, les Scorpions délaissent le coté prog aérien, et les envolées hendrixiennes de ce dernier, pour mettre les pieds en plein dans le heavy, style qu'ils contribueront à...
Par
le 7 janv. 2018
6 j'aime
Difficile de ne pas être scotché dès ce premier tome. De part le style graphique déjà, qui accroche l'oeil immédiatement, Ôtomo met en place un espace urbain fascinant, on y voit un Tokyo décrépi,...
Par
le 3 sept. 2016
5 j'aime
Le seul disque de jazz en ma possession, et il s'avère une expérience musicale peu commune, du moins en ce qui me concerne. L'impression déjà que tous mes repères musicaux ne me seront d'aucune...
Par
le 1 janv. 2017
5 j'aime
