La chatte sur des charbons ardents
Le premier tome était entièrement dessiné par Guillem March, graphisme que j'ai adoré, un bon coup de patte. Pour ce deuxième tome en revanche le voilà épaulé par Adriana Melo. Et si je reconnais volontiers le talent de cette dernière, le trait de March me semble quand même plus juste pour la jolie Catwoman.
Le trait de Melo, plus en rondeurs et exagération enlève un peu de mystères aux regards, ce que je trouve dommage.
Passer ce détail graphique le scénario est agréable. On voit Catwoman de plus en plus sensible, aidant une communauté d'oubliés de la société comme elle l'était elle même. Chatte de gouttière au grand coeur ? Pour ce tome oui, mais elle reste une criminelle, non une héroïne et ses débats intérieurs, ses réflexions sur le bien et le mal n'en sont que plus savoureux.
L'histoire se passe pendant (l'excellent) "La Cour des hiboux", il semblerait que DC rassemble ses personnages de la Bat-famille autour de cet évènement (Batman, Nightwing et maintenant Catwoman).
Selina Kyle vient donc de se trouver une nouvelle partenaire après la mort de Lola dans le premier tome : Gwen.
Ainsi qu'un nouvel allié : Volt. L'objectif principal est de stopper les enlèvements de prostitués et des garçons des rues. Et autour de toute cette affaire gravite plusieurs histoires en devenir, personnages comme le Pingouin qui fait une brève apparition mais qu'on imagine bien devenir important dans le tome 3. Batman et son passage éclair.
Ce deuxième tome continue de mettre en place des histoires parallèles qui devraient se développer dans le troisième tome. Vivement la suite.
Un très bon choix d'avoir également mis le tome 0 dans celui ci. La fin ou l'on découvre "l'avant" Catwoman, lorsque Selina Kyle perd sa première vie du haut de ce toit d'immeuble.
Une chose est sure c'est qu'on a pas fini d'entendre parler de la jolie Catwoman.