Critique initialement publiée sur mon blog : http://nebalestuncon.over-blog.com/2017/12/l-enfer-en-bouteille-de-maruo-suehiro.html


MARUO, TROISIÈME TENTATIVE (TOUJOURS SOFT)


Maruo Suehiro est une star de la BD japonaise « pour adultes », et à vrai dire de l’illustration aussi. Mais je crains, décidément, de ne pas être à proprement parler un fan… Tout en relevant que ce que j’en ai lu pour l’heure, si c’est systématiquement loué et ô combien par la critique, n’est probablement pas tout à fait représentatif de l’œuvre de Maruo – parce que, en fait de maître de l’ero guro, la mention nécessaire à chaque critique d’une œuvre du bonhomme, je l’ai pour l’heure surtout lu dans son registre le plus soft, visiblement ; et, si je n’irais probablement pas jusqu'à dire que ces lectures sont « parfaitement innocentes », elles m’ont fait cependant l’effet d’être bien moins dérangeantes qu’on ne le dit presque systématiquement – guère ero guro finalement.


Ceci étant, j’avais bien aimé, après un temps d’acclimatation, L’Île panorama, adaptation du court roman éponyme d’Edogawa Ranpo (et on parle toujours d’ero guro avec ce dernier, c’en est la figure littéraire tutélaire, mais là encore, dans mes quatre lectures pour l’heure, c’est une dimension qui est plus ou moins appuyée, on va dire). Mais mes lectures ultérieures m’ont laissé davantage perplexe : tout d’abord, La Jeune Fille aux camélias, semble-t-il un des plus fameux titres de Maruo, et qui, en dépit de qualités indéniables, et d'une personnalité forte (ce qui manque peut-être dans les deux autres titres ? J'y reviendrai...), m’avait paru impossible à chroniquer alors, tant j'étais sceptique une fois la dernière page retournée – aussi n’en ai-je jamais rien fait, et il faudrait sans doute que je tente de relire ça.


Mais même sentiment, donc, et peut-être encore plus appuyé, avec aujourd'hui L’Enfer en bouteille, recueil de quatre histoires courtes plutôt récentes (publiées entre entre 2010 et 2012) et finalement très sages – la prestigieuse revue Comic Beam dans laquelle elles ont toutes été pré-publiées n’ayant pas grand-chose à voir avec les magazines pornographiques dans lesquels avait débuté l’auteur. On trouve bien une case de sexe, un peu mécanique éventuellement, çà et là, mais vraiment pas de quoi envisager L’Enfer en bouteille comme un de ces livres qui se lisent d’une seule main (© Divin Marquis).


(À ce propos, La Jeune Fille aux camélias m’avait tout de même laissé le vague souvenir de quelque chose d’un chouille plus dérangeant, à tort ou à raison – en tout cas, l’effet grotesque, contexte forain oblige j'imagine, était sans doute bien plus marqué.)


Bref, tout m’incite à croire que, même après trois BD, je n’ai finalement jamais vraiment lu Maruo Suehiro – et il serait sans doute temps que je m’y mette, avec le vrai bon titre à cet effet.


Que n’est donc toujours pas L’Enfer en bouteille, recueil qui, en dépit là encore de qualités indéniables, ne m’a pas chamboulé : j’ai trouvé ça bien, globalement, oui, peut-être même très bien, mais quand même vraiment pas au point de crier au génie – ce que l’on est semble-t-il tenu de faire quand on chronique une publication de Maruo Suehiro. Il faut croire que je passe à côté...


ADAPTATIONS ?


Mais il y a peut-être un biais, ici, je suppose – et c’est que Maruo, comme dans L’Île Panorama et probablement d’autres titres encore, comme La Chenille et compagnie, louche ici, même si à sa manière, sur l’adaptation en BD de textes littéraires et éventuellement d’autres choses encore ; dans trois des quatre histoires courtes de ce recueil, du moins. Je suppose à vue de nez que le vrai Maruo résiderait donc dans des scénarios plus personnels, et que des récits comme La Jeune Fille aux camélias ou, ici, le quatrième et dernier « conte », et en même temps le plus banal à certains égards, « Pauvre Grande Sœur », s’en rapprocheraient davantage (or c'est à vrai dire celui que j'ai préféré).


Quoi qu’il en soit, « L’Enfer en bouteille », récit titre, est une adaptation d’un nouvelle de Yumeno Kyûsaku, semble-t-il l’autre modèle littéraire de Maruo, avec Edogawa Ranpo (il avait d’ailleurs livré auparavant une BD titrée Yumeno Q-saku). C’est un auteur dont je n’ai jamais rien lu, et sans doute serait-il bien temps que je m’y mette, car je tourne autour depuis trop longtemps – outre la présente adaptation, j’avais vu et globalement apprécié, il y a peu, le film Le Labyrinthe des rêves, d’Ishii Sôgo, et on me vante depuis le XIVe siècle au moins, de toute façon, les mérites du roman Dogra Magra, notamment.


Le cas des deux histoires courtes suivantes est sans doute un peu différent. Nous avons tout d’abord « La Tentation de saint Antoine », qui emprunte à la tradition chrétienne, éventuellement mise en forme par Athanase d’Alexandrie au IVe siècle, et qui a suscité tant de variations ; ceci dit, dans le cas présent, Flaubert n’est pas vraiment du lot, et l’inspiration est surtout picturale – car le thème a connu bien des illustrations au fil des siècles, et c’est là, bien davantage que la littérature, la base du présent récit, où les clins d’œil ne manquent pas ; cependant, mon inculture en la matière ne me permet guère de reconnaître avec certitude que le fameux tableau de Salvador Dali, de manière on ne peut plus explicite ; mais on évoque aussi Michel-Ange, Jérôme Bosch, Matthias Grünewald, Brueghel, Odilon Redon, Félicien Rops ou encore Max Ernst... pour des versions différentes du même thème, que classe même Maruo à la fin de sa BD. Cette inculture personnelle a sans doute sa part dans le fait que cette « nouvelle » très légère (très courte aussi, bien plus que les trois autres) m’a laissé totalement indifférent.


Au registre des plus-ou-moins-adaptations, il faut donc envisager enfin la troisième histoire, « Kogané-mochi », ou « Les Gâteaux de riz de la fortune », qui se fonde sur un classique théâtral du registre rakugo, fondé à la base sur une anecdote narrée pour la première fois au XVIIIe siècle, mais sans cesse reprise depuis – presque comme un passage obligé de l’humour théâtral. Noter cependant que ce récit, comme à vrai dire tous les autres dans ce recueil, est transposé par Maruo au XXe siècle, mais vintage disons – a priori les années 1930, donc l’ère Shôwa première mode, avec les militaires qui préparent le grand suicide collectif ; ce qui n'a probablement rien d'innocent.


« Pauvre Grande Sœur » est donc la seule histoire « totalement originale » de ce recueil, encore que les guillemets s’imposent, parce que, dans son déroulé, elle peut évoquer pas mal de choses (et, au Japon, peut-être un peu trop gratuitement car au fond je n’en sais pas assez pour en jurer pertinemment, cela m’a évoqué notamment Nosaka Akiyuki).


Bon, essayons de voir un peu plus en détail ces quatre nouvelles...


L’ENFER EN BOUTEILLE


On commence donc par… « L’Enfer en bouteille » (Bindzume no jigoku),adaptation d’une nouvelle de Yumeno Kyûsaku parue originellement en 1928. Maruo y est ainsi revenu en 2012 – c’est la plus récente des quatre « histoires courtes » de ce recueil, mais de peu.


L’idée de base est à la fois très simple et très forte. Deux enfants, frère et sœur, sont les seuls rescapés d’un naufrage. En avatars de Robinson Crusoé, ils apprennent à survivre ensemble dans une île qui les comble de ses bienfaits. En fait d’enfer, ils vivent donc d’abord le paradis. Ce qui ne doit pas durer – car ils grandissent, et le désir charnel s’empare d’eux alors qu’ils deviennent adolescents. Même ainsi coupés du monde, ils ressentent le poids de la culpabilité – héritage de cette Bible qui a survécu avec eux au naufrage et demeure le seul livre auquel ils ont accès… Quand les bouteilles jetées à la mer pour narrer leur histoire et appeler leurs parents à l’aide produisent enfin leur effet, et que la civilisation se rappelle à eux au travers d’un bateau de passage, le poids des interdits se fait plus fort que jamais – ne laissant d’autre option au couple impossible qu’un très japonais double suicide amoureux (je ne révèle rien, on le sait dès le départ).


Le traitement du récit par Maruo est assez déconcertant, et, j'imagine, impressionnant – même si je préfère ne pas trop m’avancer à cet égard (par exemple concernant l’étonnante conclusion « méta-narrative ») : lire la nouvelle serait sans doute indispensable pour en dire quoi que ce soit.


Mais la chronologie contournée produit son effet. Ceci étant, ce qui frappe avant tout, j’imagine, c’est le dessin (forcément), surtout quand il verse, outrancièrement en fait, dans le symbolisme – via de saisissants crânes qui s’insèrent dans le décor luxuriant, portant en eux toute la morbidité d’une société qui refuse qu’on l’écarte. C’est vivre avec les autres qui constitue en soi un drame – ou du moins sa menace, amplement suffisante. Sartre likes this ?


Concernant les personnages… Eh bien, j’ai eu un peu le même sentiment que lors de ma découverte de L’Île panorama – c’est… étrange. Et plus ou moins convaincant ? On parle de mes yeux de béotien, hein... La douleur morale et physique, très expressive, ne m’a pas forcément parlé – mais ces corps nus, à la limite de l’esquisse (même si c’est une esquisse qui sue abondamment sous l’effet de la chaleur comme de l’angoisse et du désir), s’inscrivent cependant bien dans un décor très travaillé, surchargé à vrai dire (et là encore ça peut rappeler L'Île panorama, où c'était une approche très pertinente), et donc très connoté. Indéniablement, la tension érotique est palpable à chaque case, sur un mode essentiellement douloureux – mais la nudité des corps n’enlève rien au fait que l’approche est essentiellement suggestive ; le problème réside alors peut-être dans la symbolique, qui appuierait un peu trop le trait ?.Avec le recul, je ne sais toujours pas s'il faut y voir un atout ou une tare...


Bon, c'est une réussite, j'imagine. Mais de là à crier au génie ? Eh bien, en toute sincérité, je ne peux pas aller jusque-là.


LA TENTATION DE SAINT ANTOINE


« La Tentation de saint Antoine » (Hijiri Antowânu no yûwaku) m'y incite encore moins. Cette nouvelle n’a pas grand-chose à voir – en dépit pourtant de la persistance d’un motif chrétien de l’interdit, et qui, graphiquement, emploie des codes très proches pour figurer le divin. C’est que le ton est tout autre – largement humoristique, grivois à vrai dire, la façon un peu puérile ; en outre, le récit est très bref, et ne s’embarrasse guère de texte.


L'histoire, un bien grand mot : un curé s’étonne naïvement de ce que son église est déserte à l’heure de la messe, et sort pour s’enquérir des raisons de cette invraisemblance. Le spectacle du monde – gamins qui sont autant de diablotins, femmes dont le corps même à peine dévoilé ne peut qu’indiquer et susciter le péché le plus salace – l’effraie au point où le secours de Dieu lui paraît le seul recours envisageable ; a-t-il jamais pensé autrement ? Mais d’autres déceptions, dans tous les sens du terme, l’attendent…


Qu’en dire ? Pas grand-chose. Le traitement très léger, qui ressort aussi du dessin, donne globalement l’idée d’une mauvaise blague sans guère d’intérêt intrinsèque. Comme avancé plus haut, je suppose qu’une plus grande maîtrise des références picturales aurait pu me permettre d’y apprécier des ressorts sous-jacents et autrement essentiels. En l’état, je n’ai pas du tout accroché. C’est le point faible du recueil.


KOGANÉ-MOCHI


Heureusement, à mon sens, le meilleur est à venir – avec « Kogané-mochi » et surtout « Pauvre Grande Sœur », qui m’ont tous deux bien plus parlé que ce qui précède, en offrant un déroulé peut-être plus classique, probablement à vrai dire, mais aussi, finalement, plus satisfaisant que « L’Enfer en bouteille », un peu trop « virtuose » peut-être à cet égard (avec le bémol du dessin des personnages, que je n’ai par contre pas du tout ressenti dans les deux derniers récits, où le trait caractéristiquement fin de Maruo me paraît en fait plus subtil, quand le propos l'est pourtant bien moins).


Mais, avec « Kogané-mochi » (ou « Les Gâteaux de riz de la fortune »), on reste bel et bien dans un registre à la fois ouvertement humoristique, et en même temps saturé de références – chose inévitable, sans doute, quand un auteur s’accapare ainsi un classique au sens le plus fort : une histoire que semble-t-il tout Japonais connaît pour en avoir vu d’infinies variations, au théâtre ou ailleurs, exécutées par de véritables dynasties de comédiens et humoristes – le rakugo ayant j’imagine essaimé dans d’autres registres plus conformes aux technologies et aux goûts contemporains.


Nous y suivons un masseur aveugle – enfin, sans doute masseur mais faussement aveugle –, un homme aux goûts simples au fond : les femmes et l’argent. D’une avarice phénoménale, proprement pathologique, ce scintillant connard, sentant approcher la fin, entend bien que son magot ne lui survive pas – et tous les moyens sont bons à cet effet, mais d’abord les plus grotesques. Or le sale bonhomme excite la convoitise du jeune couple qui s’est installé juste à côté de chez lui, et qui passe son temps à l’épier…


Le dessin très sobre et élégant de Maruo s’accorde avec bien plus de réussite que dans « La Tentation de saint Antoine » au ton humoristique du récit, même noir – voire plus, car la comédie, ici, est propice aux giclées de sang. Mais si la conclusion, ironiquement, emprunte les traits du cauchemar, ce sont ceux du cauchemar qui fait rire – c’est ce genre de grotesque. Certes, l’humanité ne sort pas grandie de ce tableau guère laudateur – mais c’est bien le rire qui l’emporte, jaune, noir, comme vous voulez, conséquence naturelle en tout cas de ces réjouissants excès.


PAUVRE GRANDE SŒUR


Reste que c’est la dernière histoire, « Pauvre Grande Sœur » (Kawaisôna ane), qui m’a le plus parlé – et je ne suis pas totalement certain que ce soit au crédit de cet album, car c’est en même temps une variation sur une base assez commune, sans doute déjà explorée par l’auteur (il m’a semblé y retrouver quelques échos de La Jeune Fille aux camélias, mais il faudrait donc que je relise cette BD), et qui relève, jusque dans ses outrances, d’une tradition fort convenue du mélodrame absolu épicé d'une louche de perversion.


Du coup, si le titre est peut-être (probablement) empreint d’une forme d’ironie cruelle, et si quelques cases çà et là peuvent faire vaguement sourire, si enfin les excès permanents relèvent à certains égards de la farce, c’est sur un mode sordide et globalement très noir – même si probablement pas autant que dans le conte de « L’Enfer en bouteille », qui suinte d’un insupportable désespoir. Mais c’est peut-être justement tout le tragique de la présente histoire : l’héroïne semble encore vouloir espérer…


C’est une jeune femme qui « n’a pas beaucoup de chance », disons. Enfin, d’abord une fille, puis une jeune fille – qui s’entend quotidiennement reprocher sa laideur. Son père la bat, forcément, et on lui fait la suggestion de la vendre – qu’elle serve à quelque chose ; oui, elle est moche, c’est sûr, mais, en l’apprêtant un peu, il se trouvera bien des clients… Et le fils ? Michio ? Un attardé – ça se voit sur ses traits ; il est ignoble, monstrueux, stupide… Voilà ce qu’il faut en faire : Une attraction de foire ! Et ça serait encore mieux si on lui coupait ses membres inutiles – le plus répugnant des ho… des enfants-troncs !


La jeune fille horrifiée s’enfuit avec son freak de petit-frère. L’ironie, dans ce monde où les hommes sont par essence des prédateurs, consistera à forcer l’héroïne à se prostituer pour assurer leur survie… Mais ses avanies ne s’arrêteront pas là : il suffit au fond de peu de choses pour que le mélodrame, déjà terrible, vire à la tragédie la plus noire – le retour du père…


Variation sur Justine, un peu plus franchement ero guro que les trois histoires qui précèdent ai-je l’impression, « Pauvre Grande Sœur » fonctionne remarquablement bien. Au plan graphique, j’ai, comme avec le récit qui précède immédiatement, été finalement plus convaincu que par « L’Enfer en bouteille » (sans même parler de « La Tentation de saint Antoine ») – le trait ultra-fin de Maruo est admirable, je n’ai cette fois aucune réserve, et il y a une cohérence parfaite entre le récit et son illustration ; peut-être le ton plus cru y est-il pour quelques chose. Le symbolisme est en effet moins marqué que dans « L’Enfer en bouteille » (où j’ai donc l’impression qu’il constitue à la fois une force et une faiblesse), tout en autorisant de superbes compositions et mises en page, avec quelque chose de théâtral qui sied bien au propos. En fait, c’est peut-être surtout ici, de ces quatre récits, que j’ai le plus été tenté de faire bel et bien le lien, lu ici ou là, avec les illustrations décadentes d’Aubrey Beardsley. Et ça m’a paru brillant.


Alors, oui : cette histoire, clairement la plus « classique », est bien celle qui m’a le plus parlé dans ce recueil. Bizarrement ou pas.


BON – MAIS GÉNIAL ?


Au final, je crois que cela ressort quand même de ces lignes, j’ai aimé la lecture de L’Enfer en bouteille. Le récit-titre m’a un peu déçu tout en étant bon, le deuxième m’a laissé totalement indifférent, mais les deux autres m’ont convaincu, oui.


Il ne fait aucun doute que Maruo a du talent – d’aucuns trouveront peut-être que je fais dans la litote, et c’est bien possible. Reste que je n’arrive pas, à titre très personnel, à crier au génie. Tout devrait semble-t-il m’y inciter, c’est ce qu’il faudrait faire, mais, très franchement, je n’en suis pas à ce stade – loin de là, même, sans doute.


Je crois donc que cela tient à ce que mes lectures de Maruo, pour l’heure, ont été essentiellement... « gentilles », disons. Pour appréhender vraiment l’œuvre et l’auteur, il me faudrait sans doute tenter l’expérience (enfin !) des œuvres plus anciennes, et plus rugueuses, qui lui ont valu ce titre sempiternellement rappelé de maître du registre ero guro ; je suppose qu’il me faudrait relire La Jeune Fille aux camélias, aussi. Bon, on verra...

Nébal
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le 30 déc. 2017

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Nébal

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