Tout se passe en une journée, dans les bureaux de la société Privatek, une société spécialisée dans les broyeuses à papier où chaque employé a un prénom composé commençant par Jean. On y croise donc des Jean-Pierre, des Jean-Patrick, des Jean-Daniel, des Jean-Yves, des Jean-Baptiste, des Jean-Claude et des Jean-Bernard. Jean Doux, spécialiste des questions juridiques, arrive en retard à une réunion et c’est le début d’une succession d’événements plus incroyables les uns que les autres qui vont le mettre sur la piste d’un « gros mythe bureaucratique ». Dis comme ça, j’avoue que ça ne fait pas rêver mais croyez-moi, ce huis-clos en open space est un vrai régal.
Niveau dessin, j’avoue que ce n’est pas l’extase. Certaines cases m’ont fait penser à South Park, qui est quand même loin d’être une référence en la matière. Mais je dois aussi reconnaître qu’un tel parti pris graphique est parfaitement raccord avec le scénario.
n album inclassable, décalé, frapadingue, plein de second degré, d’humour absurde, de réparties improbables, de dialogues surréalistes. Jouissif quoi !