Je me suis bien marré.


Le récit est un beau détournement des romans-photos. Fabcaro amène ce qui fait le succès de ce genre de détournement : de l'humour bas du pantalon assumé et beaucoup d'absurdité. Entrecouper ses scènes est une bonne idée : cela permet au lecteur de respirer, d'avoir une pause ; car le problème de beaucoup de détournements, c'est qu'ils sont trop longs. Ici, il exploite bien les situations, proposent de bonnes chose,s ne tombent pas forcément dans la vulgarité facile.


Le travail graphique est plaisant. Clairement, l'auteur a repris un roman photo mais a décidé de s'en servir de base pour le dessin : ça lui permet de ne pas devoir payer les droits de matériau d'origine et surtout ça lui permet d'ajouter un plus à ces images, comme lorsqu'il place un joueur de diabolo dans le salon. Le trait tremblotant fonctionne bien avec le style réaliste étant donné le contexte. La mise en couleur simple ne gêne jamais la lecture. La couverture est suhperbe (à moins qu'il n'utilise un pseudo pour, il semblerait que ce travail en couleurs soit l'oeuvre d'une autre personne).


Bref, cet album est vraiment chouette, je 'lai trouvé bien plus sympa que "Zaï zaï zaï".

Fatpooper
9
Écrit par

Créée

le 31 déc. 2017

Critique lue 730 fois

12 j'aime

Fatpooper

Écrit par

Critique lue 730 fois

12

D'autres avis sur Et si l'amour c'était aimer ?

Et si l'amour c'était aimer ?
Fatpooper
9

Détournement dessiné

Je me suis bien marré. Le récit est un beau détournement des romans-photos. Fabcaro amène ce qui fait le succès de ce genre de détournement : de l'humour bas du pantalon assumé et beaucoup...

le 31 déc. 2017

12 j'aime

Et si l'amour c'était aimer ?
matvano
8

Et si l'amour c'était manger de la macédoine?

L’histoire est classique. Sandrine a toutes les cartes en main pour être heureuse, mais elle s’ennuie à longueur de journée dans sa villa luxueuse. Henri, son mari, n’y voit que du feu. Pour lui, il...

le 19 nov. 2017

10 j'aime

Et si l'amour c'était aimer ?
Vernon79
9

Suis-moi je te fuis

Acte I: À la ferme C'est un drôle d'oiseau qui me fait tourner chèvre. Qu'il est chouette à l'occasion, quand il en est chiche ! Qu'il est aussi re-loup de raisonnements mièvres: "la pie niche haut...

le 19 juin 2018

7 j'aime

4

Du même critique

Les 8 Salopards
Fatpooper
5

Django in White Hell

Quand je me lance dans un film de plus de 2h20 sans compter le générique de fin, je crains de subir le syndrome de Stockholm cinématographique. En effet, lorsqu'un réalisateur retient en otage son...

le 3 janv. 2016

121 j'aime

35

Strip-Tease
Fatpooper
10

Parfois je ris, mais j'ai envie de pleurer

Quand j'étais gosse, je me souviens que je tombais souvent sur l'émission. Enfin au moins une fois par semaine. Sauf que j'étais p'tit et je m'imaginais une série de docu chiants et misérabilistes...

le 22 févr. 2014

115 j'aime

45

Taxi Driver
Fatpooper
5

Critique de Taxi Driver par Fatpooper

La première fois que j'ai vu ce film, j'avais 17ans et je n'avais pas accroché. C'était trop lent et surtout j'étais déçu que le mowhak de Travis n'apparaisse que 10 mn avant la fin. J'avoue...

le 16 janv. 2011

103 j'aime

55