• Survivre dans une prison de haute sécurité gouvernée par des brutes où tout signe de faiblesse est synonyme de mort certaine, telle est la mission de John Constantine. Dans le labyrinthe perfide des gangs et des gardiens corrompus, il devra naviguer avec prudence, en évitant par tous les moyens le big boss de ce lieu de perdition.


Après avoir découvert le charismatique John Constantine dans Alan Moore Présente Swamp Thing je me suis dis qu’il fallait que j’aille en découvrir plus sur ce personnage.
Constantine est un des personnages les plus connus de la branche DC qui n’appartient pas directement à la Justice League.
Azzarello étant un artiste que j’apprécie j’achète donc l’intégrale de Brian Azzarello Présente Hellblazer.


C’est une grosse déception sur les première page, le premier acte de Richard Corben au dessin n’est vraiment pas fameux. Assez grossier dans les dessins, loin d’être agréable à l’œil, on a l’impression d’être dans tout autre chose.
Les plans large sont affreux avec des corps tout compressés et les plans serrés nous démontre que Corben ne sait pas dessiner. Des sourires effrayants quand un personnage parle, des visages gonflés, des doigts boudinés. Constantine se retrouve être un psychopathe parmi d’autre ; loin de sa flegme et de son charisme habituel.


Marcelo Frusin va mieux retranscrire l’univers que je connais de Constantine, beaucoup de cynisme et un trait qui va accentuer l’étrangeté de John.
Avec des dessins bien plus agréables à l’œil que Corben, le duo Azzarello-Frasin nous offre un second acte plus efficace que le premier. Avec un approfondissement du personnage et un début d’enquête. Il aura fallu attendre la moitié du livre pour avoir quelque chose.
Même si la magie est toujours absente (deux claquements de doigts et un regard noir ça marche pas pour moi), le récit suit son cours et malgré une fin d’acte un peu essoufflé, il sait tenir en haleine.


C’est donc au tour de Dillon de participer à la fresque Brian Azzarello Présente Hellblazer. Et c’est la déception, un seul petit chapitre a ce mettre sous la dent. Certes cela était une de ses premières participations chez DC/Vertigo avant sa collab avec Ennis, mais le dessin est tellement lisible et sans fioritures qu’on en demande plus.
Marcelo Frusin reprend la barre jusqu’à la fin de la trame principale pour compléter et approfondir son personnage.


C’est une petit déception et sûrement que le tome 2 sera plus lisible et agréable mais il est clair que Constantine rime avec paranormal. Et ça n’a pas été le cas sur ce tome, excepté quelques passages très court ce qui accentue ma déception.

LaMoustache
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le 19 oct. 2021

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