Berserk : LA référence pour le genre "Dark Fantasy".
On part au début sur les 2 premiers tomes d'une mise en bouche plutôt que le début de l'histoire réelle, comment est imaginé Guts dans les premiers chapitres de Kentaro Miura, le style de dessin, l'ambiance glauque et malsaine omniprésente...
C'est à partir du tome 3 que commence la vraie histoire, par l'arc « Golden Age ». On assiste à une relation initialement amicale où l'un voudra conquérir le pays par le pouvoir, et se transformera en un Dieu atroce, malsain, sur une beauté sublime ; il deviendra l'ennemi de notre protagoniste : Guts.
Toute cette histoire marquera les premiers personnages, la psychologie du héros, et partira à la conquête de sa vie, qu'est-ce qu'il souhaite en faire, se venger d'une manière ou d'une autre, et se donnera tous les moyens pour y parvenir. Au fur et à mesure du temps, les autres personnages qu'il rencontrera, se battra contre ou s'entendra bien avec formera le groupe principal, où les liens nous resserrent, et nous attacheront à cette bande, des relations proches, intimes, fusionnel, voire même rival avec certains. Et lorsqu'on arrive à la fin du tome 41 (le dernier dessiné par le mangaka), on se rend compte que le voyage est terminé, la complicité vécu avec eux, les moments aussi tristes que touchantes, la psychologie des personnages, ou ces derniers qui "soufflent" et se sentent bien : on est inévitablement touchés.
Le développement des personnages est excellent, les dessins plus que sublimes, des scènes qui nous marqueront à l'oeil (tome 13), les violences trash et sexuelles difficilement soutenable : jamais je n'ai ressenti autant d'émotions en un seul manga. Il est un must, et mérite sa qualification de "référence".
Merci MIURA, Rest In Peace.