We need someone who inspires people, Bruce, not someone who scares them.

Une suite aussi brillamment réussie que le tome précédent. On retrouve cette atmosphère et ce rythme si particulier, qui fonctionnent si bien. L’histoire reste dans un cadre qui se veut moderne et réaliste, en faisant intervenir le personnage du Sphinx, mais on reste avec cette histoire de corruption dans l’air, faisant directement suite aux évènements précédents. On croise également Killer Croc dans un arc secondaire certes court, mais très poignants. Cette suite est également l’occasion pour qu’on plonge un peu plus sur le passé de Bruce, et sa vie personnelle, avec l’arrivée des jumeaux Dent. C’est très amusant de voir comment la relation entre Bruce et Harvey a été abordée, car assez différente de celle à laquelle on est habitué, mais c’est surtout l’intégration de Jessica dans cette dynamique, et comment cela débouchera sur la conclusion, qui est vraiment brillante et rend cette intrigue extrêmement bien construite.

Geoff Johns s’illustre une nouvelle fois avec ce tome, avec une histoire parfaitement dosée et maîtrisée. Le final sera réjouissante. Le tout, toujours accompagné par des planches de tout beauté, que ce soit la sobriété (et pourtant riche en détail là où il faut), ou le découpage très cinématographique. Bref, ce deuxième tome est un petit bijou !