Uncanny X-Force: Final Execution, Book One par arnonaud

Alors, nous y voilà, la première moitié du dernier arc de X-Force par Remender. J'avais naturellement adoré la Dark Angel Saga et je me suis ennuyé ferme durant l'arc Otherworld, je ne savais pas trop à quoi m'attendre avec cet arc...

Et bien c'est un peu un entre-deux. J'ai eu du mal à me relancer dedans, les tous premiers épisodes montraient une hausse d'intérêt sans être géniaux, et c'est vraiment les deux derniers épisodes du volume qui m'ont rappelés les meilleures heures de la série.

Déjà on a enfin des dessins énergiques, ceux de Julian Totino Tedesco, avec du caractère collant vraiment à la colo de Dean White, parce que Phil Noto, c'était pas trop ça, surtout dans son dernier épisode du volume avec des vues de Paris miséreuses... En outre les deux derniers épisodes sonnent vraiment comme l'aboutissement de choses mises en place depuis le début de la série, posent des questions intéressantes par rapport à l'équipe et ce qui se passe pour Betsy est vraiment intéressant, passionnant. Si le début du tome est sympa et fait monter les enchères au niveau des menaces et des problèmes pour l'équipe, on a encore le droit à des ennemis bizzaroïdes auxquels je n'accroche pas comme l'Omega Clan ou ce Weapon III tout nul (tuez-le bon sang !) mais, les deux derniers épisodes repassent la série dans le niveau d'excellence qu'elle n'aurait jamais dû quitter.

Ça m'a permis de cesser d'être indifférent à ce qui se passait dans la série, qui m'a paru tout de même vidée d'un peu de son sens depuis le départ d'Archangel. Heureusement que Psylocke est là pour me donner envie de lire la suite (bon et Wolverine aussi, dans une moindre mesure), car Deadpool et Nightcrawler font un peu tapisserie et depuis le début de la série je n'arrive pas à m'attacher à l'arrogant Fantomex.

Bon je suis très critique (surtout vu la note que j'ai mise) mais ce volume est tout de même très bon et amorce d'une fort belle manière la conclusion de la série qui, j'espère, sera à la hauteur. Les pions sont placés, il ne reste plus qu'à Remender d'utiliser tout son talent. C'est dommage de ne pas avoir Opena sur cette conclusion car c'est vraiment quand il y a le trio Remender-Opena-White que la série touche au sublime.