Le début est trooop bon ! Je craignais un truc féministe mais non, les auteurs ont essayé de rester neutre, ou du moins de ne pas mettre de commentaires désobligeants (parce qu'on sent tout de même qu'ils ont du mépris pour cette pratique, on comprend quel est leur point de vue sur le sujet).


L'intrigue commence bien : on suit un loser, les enjeux sont posés efficacement, le personnage bien construit et bien exploité. L'univers exploré promet également d'être passionnant puisque les auteurs nous invitent à découvrir le quotidien de ces dragueurs. Malheureusement, passé la moitié, ça commence à dérailler : le récit devient décousu, on ne suit plus tellement le héros, du coup son évolution nous passe sous le nez et les explications sur l'univers sont de moins en moins intéressantes car de plus en plus influencées par le jugement des auteurs. C'est dommage. En plus, il y avait une influence manga assez plaisante au début qui sera délaissée pendant de nombreuses pages avant d'être repris en fin de volume (trop tard).


Le graphisme est moche, mais ça fonctionne. En plus, les moments où les auteurs parodient le manga rendent encore mieux, avec ces grimaces bien déformées et tout. Les décors sont très simples, efficaces. Les personnages sont très expressifs. Le découpage est lisible. Certains effets sont moins réussis, surtout quand on est dans la partie didactique. La typo est sympa. Mais le dessin est moche. Le trait est moche et les compositions ne sont pas très intéressantes.


Bref, ça se lit avec beaucoup de joie pendant 70 pages puis ça tombe. Bardaf !

Fatpooper
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le 1 mai 2018

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Fatpooper

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