Eric Powell réalise un dessin somptueux en s'amusant avec Superman et ses acolytes. La première moitié du Volume est consacrée à une histoire absurde prétexte à cloner tout DC à la Sauce Bizarro, clone raté monstrueux de l'homme d'acier. Un prétexte à un monde miroir, à un reverse métropolis version Halloween. Un court chapitre de 1986 de John Byrne sert de transition nous montrant la relecture de la naissance de Bizzaro. Et enfin la dernière histoire est une sorte de best-of de Superman vu à travers le regard d'une super-girl paumée au XXXIème siècle qui observe son cousin grâce à une machine temporelle. Un chapitre un peu inutile déssiné par Renato Guedes (dont je suis moins fan) qui sert de transition au tome suivant sûrement. Dans celui ci beaucoup de personnages que je ne connaissais pas et je me dis que cette saga n'est peu être pas pour les nons-initiés. Mais la lecture est tout de même fluide, même si j'en sors avec un sentiment mitigé. Lecture fast-food.