Quand ton père fait en sorte que ta chambre devienne une prison insonorisée et IMPENETRABLE! xD


Critique par numéro




Avengers 8



Deuxième numéro de l'arc "Infamous Iron Man" auquel Waid aurait pu rajouter "The Deus Ex-Machina" mais bref, tout est-il que je trouve toujours cet arc un peu débile car même si c'est censé se centrer sur Fatalis, cela se centre surtout sur la Guêpe.


Et c'est le premier point que je trouve décevant car au lieu de nous retrouver avec un Fatalis tellement prestigieux qui s'occupe de ces branles-couilles d'Avengers, nous nous retrouvons avec la nouvelle Guêpe qui certes est sympathique mais ne vaut clairement pas le prestige d'un Fatalis, personnage que nous ne retrouverons qu'à la fin et qui fera passer les Avengers pour des amateurs, ce qu'ils sont un peu depuis le début me direz-vous.
Ensuite, deuxième point, c'est la méchante de l'histoire: Avenger X. Est-ce qu'il fallait l'introduire en 6 ou 7 numéros dans une mini-série qui, du coup, se retrouve inutile à un point inimaginable?? Non. Clairement pas. J'ai l'impression que les Avengers par Waid souffre d'un manque d'autonomie où il en résulte une gestion des idées effroyables, la faute aux auteurs ou aux éditeurs?? Bref, il en reste que ce méchant se fait démonter en deux temps, trois mouvements avant de finir dans un autre endroit (no spoil, no spoil) où les énergies doivent affluer et où elle serait susceptible de foutre la merde, j'ai envie de dire. 'Fin, on est plus à ça près.


Sauf que celui qui sauve réellement le schmilblick, c'est Phil Noto! Et oui, il nous dessine des personnages très convenables mais il fait surtout preuve d'une grande mise en scène, surtout avec le combat contre Thor qui est assez... Puissant, je dois dire. ;) Non, sérieusement, là où je m'ennuyais un peu avec une histoire dont je me désintéresse de plus en plus, et des personnages qui en font partis, et de la série Avengers par Waid en général, les dessins de Phil Noto, sans être réellement magnifique, ajoute une action qui m'a réveillé donc je me devais de le préciser.



  • Note: 5/10



Champions 8



Les Champions s'appitoyent sur leur sort avant de le lancer au bon sens d'un des leurs et de toutes les personnes qui croient en eux. C'est sur cela que Waid va devoir un peu meubler son numéro car oui, il a beaucoup meublé avec ce numéro.


Un numéro qui n'était donc pas très exaltant, je dois l'avouer. Ramos continue sur sa lancée et (pardonnez-moi ce psychotisme) mais c'est vraiment de pire en pire ces jambes! Elles sont de plus en plus fines et longues, mais sinon le reste est très satisfaisant, que ce soit les décors ou les personnages, tout est bien. J'aime personnellement beaucoup Viv avec laquelle il, et le scénariste aussi d'ailleurs, doit être très inspiré. La Viv que je vois ici n'a vraiment rien à envier à celle de Walta (dans la série Vision de Tom King). Donc, en soit, le numéro est juste pas empoignant et je dirais même que pour l'instant avec Champions: les questions et les réponses s'enchainent bien trop vite, sans que nous ayons le temps d'apprécier l'une des deux.


Après, il y a un réel travail pour nous faire aimer ces personnages, leurs histoires, leurs idéaux malgré les mésaventures qui s'encahaînent. Et j'aime vraiment Champions.



  • Note: 6/10



Uncanny Avengers 24



Okay, Gerry Duggan est parti avec un certain héritage, à Jim Zub de s'en occuper maintenant! Et, c'est aussi l'occasion pour moi de faire la connaissance d'un nouveau scénariste.


Tout d'abord, Jim Zub a la chance d'avoir à ses côtés un Kim Jacinto qui nous dessine de très belles pages même si, au final, sa performance graphique est belle mais classique, trop classique même et je le ressens surtout au niveau des découpages qui ne sont pas très originaux. Mais, n'empêche qu'en soit, c'est très beau. Et puis, Jim Zub a décidé - pour ce tie-in à Secret Empire - de nous écrire une histoire qui met réellement en valeur ce que les héros savent faire de mieux, c'est-à-dire sauver des gens. Donc, il ne pourra pas donner de grandes idées mais je peux au moins analyser ces dialogues car les personnages parlent beaucoup entre eux et s'appelle tous par leurs prénom - ce qui m'a marqué, je dois l'avouer. Ses dialogues sonnent plutôt bien même s'ils ne sont pas très organiques, les personnages paraissent un peu froid et par rapport à Duggan, c'est un peu moins bon, pour ma part en tout cas.


En clair, j'aime bien la façon dont tourne les choses avec Jim Zub mais enfermé dans un tie-in, je ne peux pas vraiment dire s'il manque d'idée ou pas. Tout-est il qu'il s'en sort plutôt bien en nous livrant de l'action intéressante et très valorisante.
PS: Wonder Man s'est il reperdu??



  • Note: 7/10



Captain America: Steve Rogers 17



Le dictateur Herr Rogers donne une interview à une journaliste qui l'avait humiliée lors de la première guerre civile et c'est ainsi que nous pourrons resurvoler tout le contexte de Secret Empire et apprécier les dialogues écris par Spencer.


Car oui, c'est un peu ce qui me manque avec Secret Empire: les beaux dialogues de Spencer. Je le trouve très fort à ce petit jeu et ce tie-in est au final très bon dans le sens où il exploite un peu plus certaines choses sans vraiment être indispensable à l'event. De plus, cela permet à Spencer de se recentrer sur l'idée principale de son histoire: un Etat qui souhaite rendre le monde meilleur par la force. Et, même si j'ai trouvé que toute l'histoire était bien pensée et originale. Ici, j'ai un peu plus de mal, ça part dans tous les sens même si Spencer souhaite maîtriser un peu la chose. En fait, l'idée vraiment intéressante est New Tian où nous voyons que notre cher Steve s'est allié à un mutant manipulateur, très manipulateur. J'espère que Bunn en prendra compte car c'est ne très bonne idée d'avoir placer les choses sous cet angle.


Bref, donc forcément, c'est un bon tie-in mais Secret Empire ayant sa part de défaut, le tié-in les reprend bien évidemment. Après, niveau graphique, c'est franchement pas terrible. Guinaldo et Bachs ne nous produise pas les plus belles pages du moment, et même si c'est assez lisible, certaines poses cassent un peu la rétine, et dans le mauvais sens du terme. Dommage.



  • Note: 7/10



Infamous Iron Man 7



Cela faisait longtemps que je n'avais pas lu un petit numéro du tout nouveau Fatalis qui a complètement changé depuis sa période Secret Wars et je dois dire que ce numéro m'a rappelé à quel point ce personnage était bien traité. C'est peut être même le personnage le plus intéressant de chez Marvel en ce moment.


De plus, Bendis a la chance de pouvoir continuer son histoire intéressante avec une équipe graphique très talentueuse et qui a le mérite de toujours être au rendez-vous. Maleev est toujours aussi bon, son style à un millions de traits droits rend très bien sur un personnage en armure et encore plus sur une série qui est assez urbaine au final. Mais, que serait-il sans un Matt Hollingsworth dont ses couleurs sont à leur apogée lors de la représentation d'une rue animée où des tonnes de lumière défilent! Non, franchement, lire Infamous Iron Man est toujours aussi intéressant où nous suivons un Fatalis à la psychologie complexe mais surtout nous suivons un peu le destin des FF devenu muet depuis la destitution de Victor du rang de Dieu. Lire cette série est donc un plaisir.



  • Note: 8/10



Invincible Iron Man 8



Mais, lire cette série est moins un plaisir et je me suis vraiment posé la question du pourquoi?? Pourquoi est-ce que je n'accroche pas à cette série?? Depuis maintenant huit numéros, je vous rabâche sans cesse ce que j'y trouve débile mais Bendis écrit pourtant une histoire qui parait intelligente et s'assumer pleinement. Est-ce de la paresse d'écriture que je ressens au travers de cette oeuvre?? Je ne sais pas...


En vérité, je pourrais vous dire ce que je ne ressens pas, comme de l'empathie ou de l'héroïsme. Et je pense que c'est cela qui pêche, Bendis a voulu écrire une histoire originale sur comment une adolescente super intelligente devient une super-héroïne et l'originalité, c'est que tout se passe super vite. Sauf que l'exercice de style ne prend pas, c'est bien beau de détruire certains codes d'écriture mais quand une série possède une base aussi conventionnelle, je ne peux que me dire qu'il y a rien de mieux que les codes et que les briser rend l'histoire médiocre. Surtout que je ne supporte plus quelques touches "so Bendis" comme certains de ses traits d'humour qui passent par la décribilisation, enfin bref, merci Caselli pour les beaux dessins.



  • Note: 3/10

LapinNoir
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le 14 févr. 2018

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LapinNoir

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