Et encore un tome magistral. Plus on avance, et plus Greg Rucka montre tout son talent à utiliser son univers. J’ai beaucoup aimé la structure de cet arc, en se centrant d’avantage sur la personnage de Veronica Cale tout en faisant la liaison entre l’arc précédent et celui sur les origines revisitées de Diana. C’est ainsi qu’on a droit à une side story qui réussit à retranscrire tout le côté dramatique et tragique de Veronica, et finir par nous faire attacher à elle, ses motivations. Jamais présentée comme une véritable antagoniste, elle n’est pas non plus une alliée de Diana, et on a donc à faire à une sorte d’héroïne tragique qui fonctionne de bout en bout. La première rencontre sera d’ailleurs assez intense dans ce qu’elle met en place, on aura droit à une introduction rapide de Circée (qu’on aimerait bien revoir), et le dernier numéro permettra de revenir sur la formation de la Trinité DC, et nous laissera avec un sourire en coin.
Bref, un tome parfaitement équilibré qui complète à merveille cette première partie de la série de Diana et permet donc d’ouvrir la voie pour la suite, qu’on a hâte de voir. Le tout toujours accompagné de dessins fantastiques.