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On part sur un nouveau tome 1 avec Daredevil Legacy, mais nous continuons le run de Charles Soule. C’est une toute nouvelle vie qui s’annonce pour notre héros, puisque durant son séjour en Asie, pour tenter de sauver le jeune Blindspot, le Caïd, Wilson Fisk est devenu le nouveau maire de New York ! On s’en doute, les choses vont clairement changer pour les super-héros de New York, et particulièrement pour Daredevil.


Tout juste auréolé de succès dans sa lutte contre le crime, le procureur adjoint Matt Murdock se retrouve confronté à l’impensable : Wilson Fisk est le nouveau maire de New York. Ce n’est ni une blague ni une imposture : le Caïd a bel et bien été élu de manière régulière. Le cauchemar ne s’arrête pas là pour Daredevil, puisque Fisk lance une campagne contre les super-héros masqués et semble avoir les idées bien arrêtées sur la manière de réorganiser la métropole.
Charles Soule (Death of Wolverine), Stefano Landini (Punisher) et Ron Garney (Fantastic Four) dépeignent le côté obscur de la démocratie.
(Contient les épisodes #595 à 600 de Daredevil (2018))


C’est assez rageant, alors que Matt Murdock venait de remporter une victoire éclatante et importante en permettant aux super-héros de témoigner lors d’affaires criminelles sans avoir à révéler leurs identités secrètes, voilà que Wilson Fisk est le nouveau maire ! Le pire, c’est que tout cela semble le plus légitime qui soit !


Et sa première volonté et de faire en sorte que les super-héros se retrouvent derrière les barreaux ! Tous les super-héros ! Aussi surprenant que cela puisse paraître, et à la surprise de tous ceux qui le connaissent, Matt lâche son poste au bureau du procureur pour devenir le premier adjoint du maire Fisk !


Si ce dernier espère, ainsi, museler son principal opposant, notre héros souhaite ainsi se rapprocher du Caïd pour mieux le démasquer et le faire chuter.


Une partie d’échec s’engage entre les deux hommes, l’un accaparant le second avec une masse de travail inimaginable, l’autre utilisant les capacités hors du commun de son alter ego pour tenter de piéger son adversaire. Mais dans une situation comme dans l’autre, aucun des deux hommes ne s’attend à ce que son adversaire soit susceptible de bluffer, de manipuler.


Si Daredevil est bien décidé à débarrasser New York du Caïd, ce dernier l’est tout autant vis-à-vis des super-héros, qui sont à ses yeux de véritables fléaux, tant pour ses affaires, que pour le bien commun, de par les destructions qu’ils engendrent en se battant. Il voue une telle volonté à accomplir sa mission, qu’il n’hésite pas à utiliser un fou furieux, un tueur en série comme Muse ! Celui-là même responsable de la cécité de Blindspot.


Les événements vont s’enchaîner, et l’on va se retrouver avec tous les héros « urbains » de New York (Luke Cage, Moon Knight, Echo, Jessica Jones, Iron Fist ou encore Misty Knight) aux côtés de Daredevil, avec une mauvaise surprise pour eux, mais également un tierce groupe dans l’équation, puisque la Main va venir se rappeler aux bons souvenirs du Caïd. La situation va devenir explosif et incontrôlable.


Passée la surprise de retrouver Wilson Fisk dans le fauteuil du maire, on se prend un deuxième choc avec Matt Murdock qui décide de devenir son premier adjoint. Le monde marche sur la tête. Clairement, Charles Soule veut clairement nous surprendre, nous faire réagir. Il utilise cette intrigue, sommes toutes classique dans son développement, pour nous pousser à la réflexion sur la façon dont les politiques.


Si la situation est poussée à son paroxysme avec un personnage comme le Caïd au poste de maire, il est assez facile de retrouver d’autres situations tout aussi surprenantes, dans la vraie vie. Les politiques sont des gens comme nous, si ce n’est qu’ils ont plus de moyens pour agir en toute impunité.


Graphiquement, Ron Garney et Stefano Landini, cela nous propose un duo aux styles très proches. Malheureusement, je trouve l’ensemble très moyen. A aucun moment je ne me suis arrêté sur une page pour me dire « whaouh ! ». Ce n’est pas moche, mais ce n’est pas beau non plus.


Bref, une histoire qui je ne sais pas encore si elle est gadget ou va véritablement conduire à quelque chose d’intéressant ou de décisif pour notre personnage, ou juste un « pschitt » de plus de la part de Charles Soule. C’est agaçant au final, le scénariste nous propose des intrigues sympathiques, mais il manque toujours un petit quelque chose pour faire que.

Romain_Bouvet
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le 2 sept. 2021

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Romain Bouvet

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