Charlie Huston a clairement dû aimer Running Man car l’ambiance de la mini et de certains éléments comme le jeu de guerre, les masses opprimées par les corporations qui s’abrutissent devant des jeux télévisés toujours plus violents. Le scénariste évite donc l’ambiance cyberpunk qui pouvait sembler logique pour le héros.

En dehors de cette ambiance proche du livre de Stephen King, Charlie Huston décide d’intégrer tout un tas d’idées de science-fiction dans sa mini comme le clonage, l’évolution humaine via les machines, la conscience robotique, la pouvoir des corporations...
Pour le fan de la boucherie sanguinolente, rassurez-vous, l’intrigue en elle-même est assez simple et peut-être résumé par une simple chasse à l’homme et il y a donc une action omniprésente avec son lot de violence et de couleur rouge sang.

Bien qu’il y ait plein d’action, les personnages sont assez bien travaillés surtout les vilains et plus précisément les deux docteurs qui vouent leur vie à évoluer et à devenir des machines. La présidente de Roxxon est assez classique au départ pour être plus intriguante et intéressante en fin de série. Bizarrement, seuls les personnages dit principaux sont assez peu développés. Travers et Manning sont des archétypes qui ne bougent que peu et qui même à l’unisson, ne semble pas former un être si différent.

Au dessin, c’est un vétéran qui officie. En l’occurrence il s’agit de Lan Medina (Aria, Fables, District X ou encore Punisher). L’artiste est très bon, les dessins sont généreux bien qu’assez figés. J’ai trouvé une certaine ressemblance avec ceux de Doug Braithwaite. Sûrement est-ce dû à la colorisation en direct sans passer par l’encrage ? Bien illustrées donc, les pages sont bien remplies de décors. Les personnages sont assez expressifs même si ce sont les passages les plus gore les mieux dessinés. C’est vraiment dommage que ce soit si statique.

Au final, Deathlok est une agréable surprise. J’en attendais un récit assez violent et bas du front et ce ne fût pas du tout le cas. Dommage que la partie graphique bien qu’agréable soit en deçà de l’histoire et ne parvienne pas à rendre la pleine force du scénario.
Kab
8
Écrit par

Créée

le 22 mars 2014

Critique lue 75 fois

Kab

Écrit par

Critique lue 75 fois

Du même critique

Sin City, tome 1
Kab
8

Critique de Sin City, tome 1 par Kab

De part sa narration cinématographique, son sens du dialogue dur mais jamais trop vulgaire et la noirceur de son œuvre, Miller à réussi à s'allier une majorité du public adulte, mais aussi des fans...

Par

le 16 août 2010

22 j'aime

2

Le Chemisier
Kab
3

Critique de Le Chemisier par Kab

Une jeune fille un peu transparente pour tous le monde se fait vomir dessus lors de son baby-sitting. La jeune fille peut se changer et à le droit à un chemisier ce qu'elle ne portait jamais. Du coup...

Par

le 13 sept. 2018

15 j'aime

4

Jason Bourne
Kab
5

Critique de Jason Bourne par Kab

Jason Bourne, c'est un peu le James Bond américain sans la classe de James bond, mais sinon c'est tout pareil. On retrouve donc ce bon vieux Jason dans des combats clandestins parce qu'il se...

Par

le 10 août 2016

15 j'aime

4