Voici le quatrième tome de la saga Familia Chronicles, dédié pour le moment à Ryû, qui nous propose un joli virage à 180°, direction le passé pour comprendre comment la membre de la Familia d'Astrée en est arrivée à servir des clients à la Fertile Maîtresse. Et mine de rien, il y a eu du chemin entre l'ancienne Ryû et celle que l'on connait.


Désormais sans Familia, listée comme haute criminelle par la Guilde, Ryû est prête à accepter son sort et à se laisser mourir. Cependant, elle rencontre Syl, une jeune fille qui l'a recueille à la taverne de la Fertile Maîtresse. Mais l'endroit est-il assez sûr pour empêcher deux assassins de traquer l'elfe ?
Pas plus de spoil !


Autant les trois premiers tomes se déroulaient, chronologiquement parlant, peu après le War Game, autant ce nouveau tome se permet une scission drastique en emmenant le lecteur quelques années en arrière, avant que Bell Cranel n'arrive à Orario, pour nous présenter le devenir de celle que l'on connaissait sous le nom d'Ouragan en tant que serveuse à la taverne de Mama Mia. Si le choix de la temporalité peut être discuté, force est de constater qu'une vision sur les événements passés de Ryû n'est pas de refus, surtout lorsque l'on se rend compte que l'elfe inexpressive que côtoie Bell Cranel n'a absolument rien à voir avec celle qui venait de terminer sa vengeance envers les Fils de la nuit.
Question scénario concernant ce tome, on observe l'elfe être recueillie à la Fertile Maîtresse et à devoir, contre son gré, éponger une dette colossale en portant le costume de serveuse. Et l'on suit son calvaire naissant (et grandissant). Grosso-modo, voilà les enjeux de ce premier tome, quand bien même il est mention de contrats distribués, visant à éliminer Ryû. Contrats offerts à deux assassins nommés "Poing noir" et "Chat noir" (ceux-là même dont on faisait allusion dans le troisième tome de Familia Chronicles) dont la véritable identité - vous vous en doutez - a à voir avec des membres de la taverne (si l'on revient à la temporalité/l'arc Bell Cranel). Dans l'ensemble, nous sommes en face d'une bonne introduction, reste à savoir si l'articulation de l'intrigue saura proposer une même qualité de divertissement.


Côté personnage donc, on a sur le devant de la scène - comme pour les trois premiers tomes me direz-vous - le personnage de Ryû, mais différente : un peu plus expressive, à la limite du suicide et d'une fierté sans borne pour une elfe (caractéristique principale de ce peuple, il faut croire). Et à moins que ce ne le soit pas expressément déclaré dans ce tome, j'ai du mal à comprendre l'inexpressivité grandissante de Ryû. Il y a bien, à la lecture des pages de ce tome, un début d'explication possible : une sorte de renfermement dû à la disparition de la Familia d'Astrée, mais ça ne me demeure pas suffisant. Pour les autres personnages, "Poing noir" et "Chat noir" exclut - et leur présence dans ce tome est quelque peu inutile au vu de leur impact (on a même le droit à une sorte de mise en abyme à ce propos donc, bien joué !), on retrouve une bonne partie des membres de la Fertile Maîtresse, sans grand changement : tels qu'ils nous ont été présenté depuis le début, que ce soit pour Mama Mia, Syl ou encore Anya.


Pour le dessin, sans grande surprise, Hinase Momoyama est toujours aux pinceaux, pour notre plus grand plaisir, nous offrant quelques séquences mignonnes à croquer, comme le veut le genre.


Ce quatrième tome ne fait que poser les bases d'une nouvelle intrigue et semble avoir un peu de mal à démarrer. Néanmoins, le fait découvrir l'évolution de Ryû parvient à pardonner le lancement quelque endormi, étant donné que c'est là, des événements qui nous sont totalement inconnus malgré quelques indications lancées de gauche à droite au sein des light-novels. Il n'en est que ce tome demeure divertissant, à l'image des trois premiers pour le moment. Alors pourquoi rater cela ?
Et n'oubliez que la Fantasy nous appartient !

PhenixduXib
9
Écrit par

Cet utilisateur l'a également mis dans ses coups de cœur.

Créée

le 22 janv. 2022

Critique lue 53 fois

PhenixduXib

Écrit par

Critique lue 53 fois

Du même critique