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Ce quatrième tome est incontestablement le moins rythmé des cinq opus de la saga. Le récit s'ouvre avec les états d'âme de Miimé suite à sa rencontre avec Jojibell à la toute fin du tome précédent. Dans le même temps, Jojibell fait son rapport de mission à Sylvidra, reine des sylvidres, indiquant son admiration pour l'esprit de fraternité qui unit les compagnons d'Albator. Ces aveux de l'officier sylvidre ne plaisent pas à la reine qui va la réprimander sévèrement.


Apparaît ainsi un nouveau parallélisme entre la société humaine et sylvidre. Si dans les tomes précédents, l'auteur s'attachait à esquisser les indices permettant de penser que les sylvidres avaient la possibilité de ressentir des émotions, c'est davantage l'aspect politique de la société végétale qui est dépeinte dans ce tome. Alors que le gouvernement sur Terre est complétement démissionnaire et incapable de prendre la moindre décision, à l'inverse, les syvlidres sont gouvernées de façon autoritaire. De même, alors que les terriens semblent plutôt bien accepter la présence du dôme sylvidre dans leur ville (certains vont même jusqu'à dire que cela se mêle bien dans le paysage), les sylvidres ont une politique expansionniste mortelle pour leurs opposants.


Tadashi vit également l'une de ses premières épreuves initiatiques mais fait tout de même courir un risque important à ses compagnons en trafiquant comme le mécano du dimanche les canons de l'Arcadia. Pour autant, cet épisode est la seule touche d'humour de cet ouvrage qui finalement assez pauvre à ce niveau là par rapport aux tomes précédents.


Le duel à distance entre Albator et Sylvidra commence véritablement à prendre une plus grande dimension. La colère qu'exprime Albator en pensant que Sylvidra l'a sauvé d'une mauvaise passe répond à la frustration de cette dernière qui ne parvient toujours pas à identifier le 42ème passager de l'Arcadia.


Par mimétisme avec le tome précédent, l'Arcadia est poursuivi par les fils de Zoru, ce qui incite Albator à faire preuve de mesure dans ses attaques à l'encontre des assaillants. Le lecteur s'aperçoit une nouvelle fois de l'amitié qui unit Albator et Tadashi puisque le capitaine va courir des risques inconsidérés pour tenter de sauver le jeune homme de ses kidnappeurs.


La lenteur du récit permet tout de même de créer une atmosphère poétique unique tout en rendant compte de la tension et l'ambiance particulière qui règnent au sein de l'Arcadia.

Kevin_R
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le 29 janv. 2016

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Kevin R

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