Clap de fin pour Snyder

Et bien nous y sommes, après plusieurs années, le run de Scott Snyder prend fin. Et avec ce dernier, des quatre tomes, de Batman Death Metal, le grand final de son event nous propose enfin le fin mot de tous ces événements nous tenant en haleine depuis quelques temps maintenant. Saga très décriée, il faut dire que Scott Snyder est très clivant, j’ai pris un vrai plaisir à suivre ces épisodes. Tout n’est pas parfait, on sent parfois que Snyder se fait emporter par l’impulsivité et la profondeur de son imagination, il y a des longueurs, mais c’est vraiment une lecture que j’ai apprécié jusqu’à maintenant, et j’avais vraiment hâte de découvrir ce dernier chapitre.

La plan de la Trinité – Superman, Batman et Wonder Woman – pour contrer Perpetua, malgré les agissements de Lex Luthor, Lobo et de la Ligue de Nightwing, a échoué. Désormais, le Darkest Knight possède l’énergie d’anti-crise à même de remodeler l’existence en Multivers qui rit. Pour les héros, une seule issue demeure : restaurer toutes les continuités passées ou périr.

Batman – Death Metal présente le nouvel événement d’ampleur imaginé par Scott Snyder et Greg Capullo, déjà aux commandes de Batman et de Batman Metal. Cette suite, à l’ambition démentielle et au déroulement tonitruant, est ici publiée aux côtés de l’intégralité des épisodes complémentaires réalisés par des auteurs réputés tels James Tynion IV (Justice League Dark), Joshua Williamson (Flash Rebirth), Geoff Johns (Doomsday Clock) ou bien encore Francis Manapul (Flash).

(Contient les épisodes Dark Nights : Death Metal #6-7, Dark Nights : Death Metal – The Last Stories of the DC Universe #1, Dark Nights : Death Metal – Secret Origin #1, Dark Nights : Death Metal – The Last 52 : War of the Multiverses #1)

Rien ne semble pouvoir arrêter le Batman qui Rit. Darkest Knight comme on l’appelle maintenant qu’il possède des pouvoirs rivalisant avec Perpetua. Et il alors qu’il affronte cette dernière, dans un combat épique et dantesque, il parvient une nouvelle fois à faire voler en éclats les espoirs de nos héros en prenant un malin plaisir à déjouer le dernier plan de la sacro-sainte Trinité DC.

Mais ce n’est pas pour autant qu’il vont cesser le combat. Bien au contraire ! Et c’est tout les super-héros que nous connaissons, dans leur globalité, qui vont venir rejoindre Batman, Wonder Woman et Superman, pour ce qui pourrait être la dernière bataille ! On se retrouve avec énormément de personnages pour cette dernière. Bien entendu, même pour ce grand final, Scott Snyder nous offre des surprises et des rebondissements invraisemblables, mais il tient ses promesses ! Il en termine avec toutes ses intrigues et nous propose quelque chose de plus grand que le multivers, et la promesse d’un nouveau départ ! Infinite Frontier !

Le multivers, le personnage principal du run de Scott Snyder ! On le voit à travers tous ces épisodes tie-in, avec toutes ces intrigues annexes. On découvre une multitude de mondes, une multitudes d’univers tous plus différents les uns que les autres ! Et le grand final de Death Metal nous en promet encore davantage pour la suite. Il y a tant de possibilités ! Tellement nous ont été présenté ces derniers mois. Tellement d’univers où les choses ont mal tourné. Le multivers, c’est tout simplement l la porte ouverte sur une imagination sans fin.

C’est la grande réussite de Scott Snyder, nous montrer la côté infini du multivers à l’image de l’univers lui-même. Il n’y a pas de fin, de limite à ce que nous pouvons trouver comme versions différentes de notre Terre, si ce n’est la limite de notre propre imagination. Le concept est infini !

Hormis ce grand final, que je vous laisse découvrir, nous avons le droit à de très nombreuses histoires se concentrant sur les nombreux personnages et nombreuses équipe de l’éditeur. Avec de telles longues histoires, nous avons forcément du bon et du moins bon. Mais une histoire m’a particulièrement marqué ! Celle consacré à Superboy Prime de Geoff Johns. Un épisode, émotionnellement très fort. Un épisode qui permet au personnage de retrouver l’importance.

Graphiquement, on a du lourd, du très lourd, avec Capullo et Manapul pour ne citer qu’eux. Mais soyons honnête, dans l’ensemble, ce quatrième tome est véritablement plaisant à suivre graphiquement parlant, j’entends.

Bref, un final à la hauteur.du run de Snyder et qui est fidèle à tout son travail. De bonnes idées, beaucoup d’idées, des longueurs, l’impression que le scénariste se laisse parfois emporter par ses idées, mais on ressent également le plaisir qu’il ressent, un plaisir communicatif. On a le droit, pour une fois, à un vrai final, et reste à voir où cela va mener l’univers DC.