Première fausse note que ce #5 de "la plus mortelle des espèces". Si Chris Claremont avait jusqu'ici réussi à alterner les phases ultra rythmées d'actions avec celle plus posés des longues discussions non sans importance pour l'intrigue, il finit par s'égarer dans ce tome. J'en viens même à me demander s'il ne patauge pas dans la complexité de son récit. Car si les premières pages sont dans la même veine que ce qu'il nous a habitué, les errements qui suivent et se terminent sur les planches finales donnent un sentiment de remplissage inutile. Parce qu'il faut bien faire rentrer le tout dans un nombre prédéterminé de tome et qu'on a mal calculer le coup ? Fort possible. Toujours est-il que les rêves confus de l'héroïne s'éternisent et deviennent franchement lassant.
Et même lorsque nous avons droit au seule passage mettant en scène les seconds couteaux, hormis montrer vite fait ce qu'est advenu l'un des protagonistes suite au tome précédent, la discussion ne mène à rien. Et là, ça commence à faire beaucoup de pages pour pas grand chose. La fin laisse présager un mieux à ce niveau-là, le probable retour aux affaires que j'ose espérer. Peut-être me suis-je emballer un peu trop vite suis aux premiers numéros fort réussis, ou bien l'auteur s'est un peu emmêler les pinceaux. Seul la suite me le dira.