Ce nouveau tome introduit pas mal d'infos pour la suite à venir. On découvre un avant-poste humain qui va servir de champ de bataille pour la chasse à venir. On en apprend plus aussi sur les mœurs des Predators, ainsi que sur l'état d'esprit de l'héroïne, pas au beau fixe. Beaucoup de donnés à assimilées et peu d'actions, hormis cette lutte entre Noguchi et son pote chasseur aux méthodes douteuses. L'occasion de voir que derrière toute cette fierté de guerrier, ils sont aussi sujet que nous aux coups bas.
Stradley prépare tranquillement le terrain avant de lâcher les fauves. Mais il n'en néglige pas pour autant de nous abreuver de petites trames ci et là histoire de nourrir le lecteur avec quelque chose d'un minimum consistant avant de servir le plat de résistance.
Un nouveau dessinateur vient illustrer son histoire, Mike Manley prenant la relève de Chris Warner malgré son boulot irréprochable. Et le fait est qu'on a pas gagner en qualité. Autant Manley ne manque pas de style, et sa représentation des chasseurs est un poil plus racée niveau silhouette, autant le dessin reste plus épuré, voir même plus simpliste. Les arrières-plans restent un bon exemple de comparaison tant le downgrade est violent.
J'attends de voir la suite avec une certaine curiosité, mais pas forcément avec optimisme.