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1967 ! Nous continuons notre avancée dans le glorieux passé de l’un des plus iconiques personnages de l’univers Marvel, Spider-Man bien évidemment. Si 1966 avait été une année très importante pour le Tisseur, notamment avec son opposition face au Bouffon Vert, l’année 1967 s’annonce tout aussi riche et dorée. Surtout, nous avons hâte de découvrir la suite des aventures de Peter Parker, le garçon que nous pourrions tous être !


Timide, introverti et rejeté par ses camarades, le jeune Peter Parker se consacre tout entier à la science. Un jour, il prend part à une expérience qui bouleverse sa vie. Il se fait piquer par une araignée radioactive qui modifie son ADN et le dote de pouvoirs extraordinaires, force et agilité surhumaines, adhérence aux parois, plus un sixième sens qui l’alerte en cas de danger. Spider-Man est né !
Ce cinquième tome de Spider-Man : l’Intégrale rassemble toutes les aventures consacrées à Spider-Man en 1967, « l’année en or ». Retrouvez sous le crayon des incomparables Stan Lee et John Romita Sr les épisodes #44 à 55 de la première série Amazing Spider-Man, le quatrième annual du Tisseur et toutes les couvertures originales.


Je vais commencer par les dessins. Hormis l’annual, dessiné par le frère de Stan Lee, la totalité de ces épisodes de 1967 sont signés John Romita Sr. L’artiste s’est rapidement adapté au personnage, remplaçant à merveille Steve Ditko. Spider-Man gagne en carrure, se rapprochant plus du super-héros que du souffre douleur. On reconnaît tous les personnages, même les secondaires au premier coup d’œil. Romita Sr donnant également de la profondeur à ses dessins et aux personnages en arrière-plan.


L’action est vivante, les combats sont incroyables. Voir Spider-Man se mouvoir, se déplacer entre les grattes-ciel, combattre, c’est la grâce même, une œuvre d’art. C’est vraiment une chance incroyable de pouvoir profiter de ces dessins cultes, de ces artistes comme Romita Sr, ou Steve Ditko, qui ont fait ce qu’est Spider-Man, et sa galerie d’adversaires, encore aujourd’hui graphiquement.


Malgré les déboires d’adolescent, malgré les coups du sorts, malgré l’impression que rien ne tourne en sa faveur, on remarque quand même une certaine amélioration dans la vie de Peter Parker. Les « oppresseurs » d’hier sont devenus les amis d’aujourd’hui. Sa vie sociale prend enfin son envol. Une colocation et une amitié naissante avec Harry Osborn, et deux superbes filles qui lui tournent autour avec Mary-Jane Watson et surtout Gwen Stacy !


Cela contre-balance avec les épreuves qu’il traverse en tant que Spider-Man, ou encore les problèmes de santé de sa tante May.


Il n’y a pas de révolution à attendre en 1967. Stan Lee continu de surfer sur la vague du succès avec de nombreuses intrigues en deux ou trois épisodes, leur donnant ainsi plus de profondeur et d’attraits. Stan Lee excelle dans son art avec Spider-Man, tout comme avec Peter Parker. On prend clairement autant de plaisir à suivre les aventures du Tisseur, ses combats contre le Lézard ou le Caïd, que sa vie en tant que Peter Parker, un adolescent comme les autres. Hormis ses incroyables pouvoirs, nous pourrions tous être Peter Parker.


Beaucoup d’action, beaucoup de méchants emblématiques, des épisodes cultes, comme l’épisode #50 où Peter Parker décide de se débarrasser du costume de Spider-Man. Il n’a plus envie de s’en prendre plein la tronche, pour qu’au final tout le monde le critique, l’insulte. Le retour de Kraven, du Lézard ou encore le Vautour et le Caïd. Spider-Man n’a pas une seconde de répit. Et tout se complique encore davantage avec le retour d’Octopus, et un cliffangher qui nous tient en haleine !


En 1967, Stan Lee aborde aussi la guerre du Vietnam, à travers Flash Thompson, encore de la place de la communauté noire avec l’apparition de nombreux personnages secondaires issus de la population noire. Comme le personnage de Joe Robertson. Le titre devient plus représentatif de la vraie vie petit à petit.


Bref, un excellent tome, très prenant. Pas de révolution incroyable, mais des histoires qi sont toutes excellentes, d’une très, très grande qualité. Des histoires plus longues, plus prenantes, le tout avec des dessins magiques.

Romain_Bouvet
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le 8 avr. 2022

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Romain Bouvet

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