Satan me patafiole ou les maudites traductions

Ce deuxième tome de l'intégrale du comics The amazing spiderman est de trés bonne facture. Peter Parker gagne en profondeur avec ses dilemmes amoureux, la santé de tante May, sa vie au lycée sous les brimades de Flash, et l'homme masqué se retrouve même chez le psy. Le personnage gagne aussi en assurance.
Mêlant sa vie d'adolescent à sa vie de justicier masqué brimé par un Jameson encore plus corrosif il rencontre alors des badguys plus fous, plus dangereux. Parmi eux, les exécuteurs, Mysterio, Kraven (complètement loufoque),électro, le bouffon vert. De plus l'homme araignée rencontre Daredevil et d'autres de la bande Marvel.

Les scénarios toujours aussi soap gagnent en profondeur, on s'attache aux personnages et malgré la traduction, les répliques totalement démodées, et les histoires sans grandes surprises vantées par une narration grandiloquente (" Seul Stan Lee pouvait écrire cette épopée grandiose", "un classique qui hausse l'ère marvel jusqu'aux sommets de la grandeur") the amazing Spiderman garde son charme grâce aux scénarios de Lee et aux dessins flashy et vieillots de Steve Dikto.

Un comics pour petits et grands, pour les curieux et les archéologues du comics. L'aspect désuet en fera fuir plus d'un mais ces comics sont de véritables petits bijoux, je ne m'en lasse pour l'instant pas. Aprés avec les 8000 tomes des intégrales Marvel de Panini le coté soap et flashy me piquera peu être les yeux, les scénarios trop simples me liquéfieront la cervelle mais pour l'instant je suis encore curieux de voir l'évolution de ce comics classique.